CHU d’Oran : La prise en charge du Sarcome d’Ewing au centre d’une rencontre scientifique

Publié par DK NEWS le 20-01-2024, 14h54 | 19

La prise en charge des tumeurs rares et  principalement le Sarcome d’Ewing, a été au centre d’une rencontre  organisée jeudi par le CHU d’Oran.   

Cette rencontre, organisée par le Service d’Oncologie médicale, et le  service de chirurgie orthopédique du CHUO, sous l’égide de la Société  d’oncologie médicale d’Oran, est la 10ème rencontre EPU (Enseignement Post  Universitaire), a vu la participation de spécialistes en oncologie,  chirurgie pédiatrique et des résidents en médecine.

Le Sarcome d’Ewing désigne un ensemble de tumeurs osseuses malignes et  graves. Bien que rare, ce type de cancer occupe le 2ème rang des tumeurs  osseuses malignes de l’enfant, généralement entre 5 et 20 ans, en terme de  fréquence, après l’ostéosarcome. On estime qu’un enfant de moins de 15 ans  sur 312.500 en serait atteint dans le monde. A ce titre, Pr. Rabah Aicha du service d’oncologie du CHUO a mis en  exergue «l’importance des centres de référence dans le traitement des  tumeurs rares, dont le Sarcome d’Ewing».

Des centres qui peuvent assurer la multidisciplinarité dans la prise en  charge des tumeurs osseuses malignes, principalement le Sarcome d’Ewing,  car il faudrait une implication de plusieurs spécialistes en oncologie,  pédiatrie, orthopédie, radiologie, chirurgie et autres pour tracer un plan  de prise en charge adéquat à ces tumeurs, a-t-on ajouté.

Le service d’oncologie médicale du CHU d’Oran a enregistré, entre  2020-2023, six (6) cas de Sarcome d’Ewing, a-t-elle souligné, ajoutant  «qu’ils sont tous pris en charge dans notre service». Pour sa part, Pr Mohamed Belaïd du service d’Orthopédie pédiatrique a,   quant à lui abordé le volet de la prise en charge multidisciplinaire du  Sarcome d’Ewing, qui pourrait, selon lui, «diminuer les risques d’erreurs  de diagnostic et accélérer les délais de prise en charge».

A ce titre, il a insisté sur l’importance d’une bonne biopsie, pratiquée  par un expert en la matière, afin de bien diagnostiquer la tumeur,  recommandant de «la refaire plusieurs fois en cas de doute pour un  diagnostic meilleur et plus précis». D’autres interventions ont été présentées, abordant, notamment, l’intérêt  de la biologie moléculaire dans le diagnostic et le traitement du Sarcome  d’Ewing, ainsi que les traitements chirurgical et médical du Sarcome  d’Ewing, entre autres.