L’Autorité palestinienne pour la qualité de l’environnement a révélé jeudi que 66% de la population de la bande de Ghaza souffrait de la propagation de maladies transmises par l’eau polluée, notamment le choléra, la diarrhée chronique et les maladies intestinales.
Dans un communiqué relayé par des médias, l’autorité a déclaré que «la pénurie d’eau potable et la fermeture de toutes les usines de dessalement d’eau, résultat de l’agression continue de l’occupation (sioniste), ont fait que 66% de la population de la bande de Ghaza souffre de la propagation de maladies transmises par l’eau contaminée, comme le choléra, la diarrhée chronique et les maladies intestinales».
L’autorité a mis en garde contre les dangers du «bombardement par l’occupation des canalisations d’égouts» dans la bande de Ghaza, soulignant que ces pratiques «conduisent à une catastrophe sanitaire et environnementale». Dans ce contexte, le même organisme a précisé que la guerre contre l’encave palestinienne «a provoqué le déracinement d’environ 50 000 arbres et la destruction de pépinières et de jardins familiaux, entraînant une désertification accrue, une perte de biodiversité, et la détérioration de la qualité des sols».
«L’agression constitue non seulement une catastrophe humanitaire, mais contribue également à détruire des composantes de l’environnement, en raison de l’accumulation de déchets solides et médicaux, et de la génération d’émissions de carbone», selon la même source.
L’Autorité palestinienne pour la qualité de l’environnement a appelé la communauté internationale à «intervenir immédiatement pour faire face aux énormes défis environnementaux et à la nécessité de prendre des mesures immédiates pour préserver l’environnement et remédier aux dommages environnementaux continus résultant de l’agression» sioniste.