Grève des huit jours de 1957 : Un tournant crucial dans l'internationalisation de la cause algérienne (participants)

Publié par DK NEWS le 29-01-2024, 15h17 | 6

L'université d'Alger 1 "Ben Youcef Ben Khedda", a organisé dimanche à la Maison 
de l'intelligence artificielle (Alger) une cérémonie célébrant le 67e anniversaire 
de la grève des huit jours (1957), lors de laquelle l'accent a été mis sur le rôle pivot 
de cette grève dans l'internationalisation de la cause algérienne.   

A cette occasion, le recteur de l'Université d'Alger 1, Fares Mokhtari a indiqué que cette grève, à laquelle a appelé le Front de libération nationale (FLN), avait démontré l'adhésion du peuple algérien, toutes catégories confondues, autour des dirigeants de la Révolution nationale".

Il a également affirmé que cette grève avait contribué à "l'internationalisation de la cause algérienne, d'autant qu'elle a coïncidé avec la 11e session de l'Assemblée extraordinaire de l'ONU".

A ce propos, M. Mokhtari a fait savoir que la célébration de cet anniversaire était une "occasion de sensibiliser et de rappeler aux jeunes, notamment aux étudiants, les sacrifices des chouhada". Pour sa part, le Moudjahid Mahmoud Arbadji a rappelé dans son témoignage les conditions difficiles ayant maqué cette grève, mettant en avant la résilience des commerçants et artisans face à la politique coloniale barbare visant à circonscrire et à briser la grève. 

             Une preuve de plus de l'attachement du peuple algérien aux dirigeants de la Révolution  de libération (ministère des Moudjahidine)   

La grève des huit (8) jours, déclenchée par les commerçants à partir du 28 janvier 1957, a constitué une preuve de plus de l'attachement du peuple algérien à la Révolution de libération et à ses dirigeants, a estimé dimanche à Alger l'Inspecteur général (IG) du ministère des Moudjahidine et des Ayants droit, Ilyes Naït Kaci.

Dans une allocution prononcée lors d'une rencontre à l'occasion de la commémoration du 67ème anniversaire de la grève des huit jours, M. Naït Kaci a affirmé que cette grève constituait "un tournant décisif, à travers lequel le peuple algérien a démontré à la France et au monde entier sa détermination à s'affranchir du joug colonial et à recouvrer sa liberté". Cette grève historique intervenait, aussi, pour concrétiser les conclusions du Congrès de la Soummam ayant appelé à "la mobilisation impérative du soutien populaire en appui à la Révolution", démontrant ainsi "la cohésion et l'adhésion des Algériens autour des dirigeants de la Révolution". En répondant à l'appel à la grève, le peuple algérien avait prouvé que le Front de libération nationale (FLN) était son seul et unique représentant légitime, réfutant, ainsi les allégations de la France coloniale selon lesquelles "les moudjahidine n'étaient qu'une petite minorité hors-la-loi", ajoute l'intervenant.

Sur le plan international, M. Naït Kaci a indiqué que la grève des huit jours a amené l'Assemblée générale (AG) de l'Organisation des Nations Unies (ONU), lors de sa 11ème session, à inscrire, à la demande du groupe afro-asiatique, la cause algérienne dans le cadre du droit des peuples à l'autodétermination. La grève a, en outre, suscité de nombreuses réactions, dont le plus important était le discours historique prononcé par le sénateur américain John F.

Kennedy en juillet 1957 devant le Sénat, dans lequel il a affirmé que "l'indépendance de l'Algérie est inévitable".

Par ailleurs, le président de l'Organisation algérienne de commerce et de l'investissement social (OACIS), Djaber Bensedira, a évoqué les conditions ayant marqué l'organisation de la grève des commerçants, saluant, par la même, "la planification rigoureuse de cette grève et les résultats positifs réalisés à tous les niveaux".

En marge de cette rencontre, des interventions ont été présentées sur cette étape historique importante et un hommage a été rendu aux moudjahidine qui ont vécu ces évènements.