ESPACE : Le module lunaire japonais a "repris ses opérations"

Publié par DK NEWS le 29-01-2024, 15h26 | 1

Le module lunaire japonais SLIM qui a aluni le 20 janvier a "repris ses opérations", a annoncé lundi l'agence spatiale nippone (Jaxa), suggérant que le courant avait pu être rétabli à bord.

"Hier soir, nous avons réussi à établir la communication avec SLIM et avons repris les opérations", a déclaré la JAXA sur le réseau social X (ex-Twitter).

"Nous avons immédiatement commencé les observations scientifiques" avec la caméra embarquée, a précisé la Jaxa, qui a également posté une photographie prise par le module montrant le rocher baptisé "Toy Poodle", sur le sol lunaire.

Le module SLIM (Smart Lander for Investigating Moon) avait réussi le 20 janvier un alunissage historique à 55 mètres de sa cible initiale, soit un très haut degré de précision, faisant du Japon le cinquième pays au monde à réussir à se poser sur le satellite naturel de la Terre après les Etats-Unis, l'URSS, la Chine et l'Inde.

Mais la Jaxa avait annoncé peu après que SLIM ne pouvait pas utiliser ses panneaux solaires la contraignant à couper son alimentation électrique moins de trois heures après l'alunissage, pour économiser ses batteries en vue d'un éventuel redémarrage.   

 

       Iran: lancement de trois satellites simultanément pour la première fois

 

L'Iran a envoyé pour la première fois simultanément trois satellites en orbite, une nouvelle étape du développement des activités aérospatiales du pays, ont rapporté dimanche des médias iraniens.

"Pour la première fois, trois satellites iraniens ont été envoyés avec succès dans l'espace avec le lanceur Simorgh construit par le ministère de la Défense", a indiqué la télévision iranienne.

Placés en orbite à 450 km au dessus de la surface de la Terre, les satellite Mahda, d'un poids de 32 kg, et Kayhan 2 et Hatef, qui pèsent moins de 10 kg, sont destinés à "tester des sous-systèmes de satellites" et à des missions de recherche et de télécommunications.

Leur lancement est intervenu une semaine après celui d'un satellite de recherche, Soraya, mis au point par l'Organisation spatiale iranienne et transporté par une fusée des Gardiens de la Révolution, Ghaem-100.

Soraya a été placé en orbite à 750 kilomètres au-dessus de la Terre, ce qui représentait "la première fois" que l'Iran envoie un satellite "au-delà de 500 kilomètres", selon l'agence de presse officielle IRNA. L'Iran affirme que ses activités aérospatiales sont pacifiques et conformes à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU.