Palestine Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'élève à 26.751 martyrs

Publié par DK NEWS le 31-01-2024, 15h11 | 4

Le bilan de l'agression sioniste, lancée le 7 octobre dernier contre la bande de Ghaza a grimpé à 26.751 martyrs et 65.636 blessés, ont indiqué mardi des sources sanitaires palestiniennes citées par l'agence de presse Wafa.   Selon ces sources médicales, le bilan de l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, s'élève à 26.751 martyrs, en majorité des femmes et des enfants, et 65.636 blessés. En outre, plus de 8.000 citoyens sont toujours portés disparus sous les décombres et sur les routes, où les forces d'occupation empêchent les ambulances de les atteindre.     

            Le chef de la diplomatie britannique évoque  la reconnaissance d'un Etat palestinien    

Le gouvernement britannique a assuré mardi que sa position sur le processus de paix au Moyen-Orient n'avait pas changé, après que le ministre des Affaires étrangères David Cameron a évoqué une possible reconnaissance par Londres d'un Etat palestinien, ont rapporté mardi des médias. Lors d'une réception des ambassadeurs des pays arabes au Parlement britannique lundi, David Cameron a évoqué la nécessité de donner "au peuple palestinien un horizon politique".

Il a affirmé que la reconnaissance d'un Etat palestinien contribuerait à faire d'une solution à deux Etats - rejetée par l'agresseurs sioniste - un "processus irréversible". "Nous devrions commencer à envisager à quoi ressemblerait un Etat palestinien, ce qu'il comprendrait, comment il fonctionnerait", a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères.

"A cette occasion, nous examinerons avec nos alliés, la question de la reconnaissance d'un Etat palestinien, y compris aux Nations unies", "cela pourrait être l'une des choses qui contribuerait à rendre ce processus irréversible", a-t-il ajouté.

L'ambassadeur palestinien au Royaume-Uni, Husam Zomlot, a salué un moment "important". Pour rappel, l'agression sioniste sur la bande de Ghaza a fait au mois 26.751 martyrs depuis le 7 octobre dernier.  

                                       Aucune organisation "ne peut remplacer" l'Unrwa (ONU)   

Aucune organisation ne peut "remplacer" l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), qui aide la population de la bande de Ghaza, a mis en garde mardi la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour la Palestine, Sigrid Kaag. "Il n'y a en aucune manière d'organisation capable de remplacer ou se substituer à la capacité énorme, au tissu de l'Unrwa, et à leur connaissance de la population de Ghaza", a-t-elle indiqué à la presse au siège de l'ONU après une réunion à huis clos du Conseil de sécurité.

Ces propos interviennent alors que des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés mardi devant le siège de l'Unrwa à Beyrouth pour protester contre la décision prise par 12 pays de suspendre leur aide financière. Ces pays ont suspendu tout financement futur à l'Unrwa auprès de laquelle quelque 5,9 millions de Palestiniens sont enregistrés, après des accusations vendredi selon lesquelles des employés pourraient avoir un lien avec le mouvement de résistance Hamas. Une vingtaine d'ONG internationales se sont dites "révoltées" mardi par cette annonce alors que Ghaza vit une situation de "catastrophe humanitaire". Les pays qui ont suspendu leur financement à l'agence sont les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, l'Italie, la Grande-Bretagne, la Finlande, l'Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Suisse, le Japon et l'Autriche.      

               Le Conseil de sécurité souligne la nécessité urgente d'"élargir le flux d'aide humanitaire" vers Ghaza  

Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ont exprimé mardi leur inquiétude face à la situation humanitaire qui ne cesse de se détériorer dans la bande de Ghaza, soulignant la "nécessité urgente d'élargir le flux d'aide humanitaire" vers l'enclave palestinienne, théâtre d'agressions sionistes barbares depuis près de quatre mois.

L'ambassadrice Nathalie Broadhurst-Estival de la Mission permanente de la France auprès des Nations unies, qui assure la présidence tournante du Conseil, a déclaré: "Les membres du Conseil soulignent le besoin urgent d'élargir le flux d'aide humanitaire aux civils à Ghaza", après des consultations tenues au sein de l'organe onusien, où la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour la Palestine, Sigrid Kaag, a présenté un exposé sur la situation humanitaire à Ghaza.

Sigrid Kaag avait souligné devant les membres du Conseil de sécurité qu'aucune organisation ne pouvait "remplacer" l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), qui aide la population de la bande de Ghaza. Les propos de la responsable onusienne interviennent alors que des dizaines de Palestiniens se sont rassemblés mardi devant le siège de l'Unrwa à Beyrouth pour protester contre la décision prise par 12 pays de suspendre leur aide financière. Une vingtaine d'ONG internationales se sont dites "révoltées" mardi par cette annonce alors que Ghaza vit une situation de "catastrophe humanitaire". Les pays qui ont suspendu leur financement à l'agence sont les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, l'Italie, la Grande-Bretagne, la Finlande, l'Allemagne, les Pays-Bas, la France, la Suisse, le Japon et l'Autriche.