![](/data/images/article/thumbs/d-protection-de-lenvironnement-le-soutien-de-la-societe-civile-aux-efforts-de-lutte-contre-la-desertification-est-essentiel-rencontre-8eda1.jpg)
Les participants à un atelier de formation organisé mardi à Djelfa, sur le «Projet de renforcement des capacités des acteurs de la société civile pour la réhabilitation du caroubier», ont souligné le rôle «essentiel» de la société civile dans l’accompagnement des efforts de l’Etat dans la lutte contre la désertification et la garantie de la biodiversité.
Les intervenants à l’ouverture de cette rencontre, organisée par l’Association nationale de volontariat en coordination avec le Haut commissariat au développement de la Steppe (HCDS), dans le cadre du Programme de micro-financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en Algérie, se sont accordés sur «l’impératif de sensibiliser la société civile et de l’impliquer dans les défis de lutte contre la désertification et du développement des zones écologiquement fragiles». Le responsable du HCDS, Mokhtar Bouabdelli a souligné, à ce titre, la «nécessité de mobilisation et d’implication des compétences de la société civile dans la mise en œuvre efficiente des programmes étatiques de lutte contre la désertification et de réhabilitation de certaines espèces d’arbres, dans le but de préserver l’environnement et assurer l’équilibre écologique». «La consécration des objectifs de l’Etat en matière de repeuplement des zones steppiques et de lutte contre la désertification est tributaire du soutien des compétences humaines et de l’amélioration de leurs performances, avec l’implication de tout un chacun», a-t-il ajouté.
Cette rencontre, englobant des ateliers de travail d’une durée de trois jours, qui seront clôturés par une campagne de plantation de plants de caroubiers, «cible la société civile des wilayas de Djelfa et M’sila, en vue de la mise en lumière de son rôle dans l’efficience des programmes publics de lutte contre la désertification», a indiqué le président de l’Association nationale de volontariat, l’ingénieur agronome, Ahmed Malha. Il a estimé que cette initiative, est une «opportunité pour la valorisation du caroubier, aux plans environnemental et économique».
La coordonnatrice nationale du Programme de micro- financement du FEM, Rahima Chehih, a également plaidé pour «l’impératif de l’implication de la société civile face aux problématiques complexes, telles que la lutte contre la désertification et la prise en charge des zones écologiquement fragiles, car celle-ci (société civile) est parfaitement au fait des points forts et faibles de ses régions».
Elle a expliqué que sa participation à cette rencontre vise à s’enquérir du projet initié par l’Association nationale de volontariat, dans le cadre de la formation des acteurs du mouvement associatif et de la société civile, pour contribuer à la résolution des problèmes environnementaux et à la valorisation de certaines espèces d’arbres, à l’image du caroubier, connu pour son intérêt écologique et économique avéré. Le Programme de micro-financement du FEM a financé 11 projets à l’échelle nationale, actuellement en cours de réalisation dans des régions steppiques et des zones à l’écosystème fragile, selon Mme. Chehih.