Protection de l’environnement : Le soutien de la société civile aux efforts de lutte contre la désertification est «essentiel» (rencontre)

Publié par DK NEWS le 07-02-2024, 15h45 | 4

Les participants à un atelier de formation  organisé mardi à Djelfa, sur le «Projet de renforcement des capacités des  acteurs de la société civile pour la réhabilitation du caroubier», ont  souligné le rôle «essentiel» de la société civile dans l’accompagnement des  efforts de l’Etat dans la lutte contre la désertification et la garantie de  la biodiversité.

Les intervenants à l’ouverture de cette rencontre, organisée par  l’Association nationale de volontariat en coordination avec le Haut  commissariat au développement de la Steppe (HCDS), dans le cadre du  Programme de micro-financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM),  mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement  (PNUD) en Algérie, se sont accordés sur «l’impératif de sensibiliser la  société civile et de l’impliquer dans les défis de lutte contre la  désertification et du développement des zones écologiquement fragiles». Le responsable du HCDS, Mokhtar Bouabdelli a souligné, à ce titre, la  «nécessité de mobilisation et d’implication des compétences de la société  civile dans la mise en œuvre efficiente des programmes étatiques de lutte  contre la désertification et de réhabilitation de certaines espèces  d’arbres, dans le but de préserver l’environnement et assurer l’équilibre  écologique». «La consécration des objectifs de l’Etat en matière de repeuplement des  zones steppiques et de lutte contre la désertification est tributaire du  soutien des compétences humaines et de l’amélioration de leurs  performances, avec l’implication de tout un chacun», a-t-il ajouté.

Cette rencontre, englobant des ateliers de travail d’une durée de trois  jours, qui seront clôturés par une campagne de plantation de plants de  caroubiers, «cible la société civile des wilayas de Djelfa et M’sila, en  vue de la mise en lumière de son rôle dans l’efficience des programmes  publics de lutte contre la désertification», a indiqué le président de  l’Association nationale de volontariat, l’ingénieur agronome, Ahmed Malha. Il a estimé que cette initiative, est une «opportunité pour la  valorisation du caroubier, aux plans environnemental et économique».

La coordonnatrice nationale du Programme de micro- financement du FEM,  Rahima Chehih, a également plaidé pour «l’impératif de l’implication de la  société civile face aux problématiques complexes, telles que la lutte  contre la désertification et la prise en charge des zones écologiquement  fragiles, car celle-ci (société civile) est parfaitement au fait des points  forts et faibles de ses régions».

Elle a expliqué que sa participation à cette rencontre vise à s’enquérir  du projet initié par l’Association nationale de volontariat, dans le cadre  de la formation des acteurs du mouvement associatif et de la société  civile, pour contribuer à la résolution des problèmes environnementaux et à  la valorisation de certaines espèces d’arbres, à l’image du caroubier,  connu pour son intérêt écologique et économique avéré. Le Programme de micro-financement du FEM a financé 11 projets à l’échelle  nationale, actuellement en cours de réalisation dans des régions steppiques  et des zones à l’écosystème fragile, selon Mme. Chehih.