Palestine Agression sioniste contre Ghaza : les soins de santé sont plus que critiques (FICR)

Publié par DK NEWS le 19-02-2024, 17h10 | 1

La Fédération internationale des sociétés de la  Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a déclaré dimanche que les soins  de santé à Ghaza sont devenus plus que critiques, en raison de la guerre  génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023.  

Dans un message publié sur la plateforme «X», le secrétaire général de la  FICR, Jagan Chapagain, a affirmé que «les soins de santé à Ghaza sont  devenus plus que critiques, l’aide nécessaire diminuait de plus en plus et  qu’un soutien était indispensable».

Le chef de la Fédération internationale a également déclaré qu’en  conséquence, de nombreuses personnes vulnérables ne peuvent pas accéder à  des services médicaux adéquats. Il a rappelé en outre que le droit d’accéder aux soins de santé doit être  respecté même en période de conflit. «Une fois de plus, j’appelle à un  accès sûr et sans entrave pour les travailleurs humanitaires afin qu’ils  puissent poursuivre leur travail qui sauve des vies», a-t-il lancé.    

                                 Les hôpitaux sont «complètement débordés» (OMS) 

Moins de la moitié des missions de  l’Organisation mondiale de la santé visant à acheminer de l’aide à Ghaza  ont été autorisées, alors que les hôpitaux y sont «complètement débordés»,  a indiqué un responsable mercredi. «Les hôpitaux sont complètement submergés, débordés et insuffisamment  approvisionnés», a affirmé le représentant de l’OMS dans les territoires  palestiniens occupés, le docteur Rik Peeperkorn, s’exprimant en  visioconférence depuis Ghaza.

 Le personnel, a-t-il décrit, est obligé de procéder à des amputations,  faute de moyens pour soigner les patients dont une intervention  chirurgicale pourrait sauver les membres dans un environnement normal. Dénonçant «le rétrécissement de l’espace humanitaire» à Ghaza, il a  indiqué que l’entité sioniste «entravait l’acheminement de l’aide  humanitaire» en Palestine.

Depuis novembre dernier, «seulement 40%» des missions de l’OMS vers le  nord de Ghaza ont été autorisées et, depuis janvier, ce chiffre est  beaucoup plus bas», a détaillé le Dr Peeperkorn. Ce taux s’élève à environ  45% pour le sud. Les autres «ont été refusées, entravées ou reportées»,  a-t-il dit.

«C’est absurde. Même en l’absence d’un cessez-le-feu, des couloirs  humanitaires doivent exister pour que l’OMS, les Nations unies et leurs  partenaires puissent faire leur travail. Nous devons mettre en place un  système de déconfliction pragmatique et différent pour pouvoir faire notre  travail», a-t-il affirmé. 

                          Ghaza : l’hôpital Nasser de Khan Younes ne fonctionne plus (DG de l’OMS) 

Le directeur général de l’Organisation mondiale  de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré, dimanche, que  l’hôpital Nasser de Khan Younes, dans le sud de Ghaza, n’était plus  fonctionnel après une semaine de siège de l’armée sioniste et des  bombardements incessants.

Dans un message posté sur la plateforme X, Ghebreyesus a écrit «Ni hier ni  avant-hier, l’équipe de l’OMS n’a pas été autorisée à entrer dans l’hôpital  pour évaluer l’état des patients et les besoins médicaux critiques, bien  qu’elle soit arrivée dans l’enceinte de l’hôpital pour livrer du carburant  aux côtés de partenaires»  Et de poursuivre : «Il y a encore environ 200 patients à l’hôpital. Au  moins 20 doivent être orientés d’urgence vers d’autres hôpitaux pour  recevoir des soins de santé, l’orientation médicale est le droit de chaque  patient».  Le Directeur général de l’OMS a affirmé, par ailleurs, que «le coût des  retards sera payé par la vie des patients», appelant à «faciliter l’accès  aux patients et à l’hôpital pour sauver des vies»   Le réseau des associations palestiniennes activant dans le secteur de la  santé a lancé, mercredi dernier, un appel d’urgence aux organisations  internationales des droits de l’Homme, à l’effet d’agir immédiatement pour  protéger l’hôpital Nasser de Khan Younes et les autres installations  médicales de la bande de Ghaza, objet d’intenses bombardements sionistes  depuis plusieurs semaines.

 Dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa, le réseau a  souligné que «le bombardement par l’entité sioniste des environs de  l’hôpital Nasser augure une nouvelle catastrophe humanitaire, d’où  l’urgence d’agir sans délai pour éviter un tel scénario».