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Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), a averti, lundi, que les bébés prématurés dans la bande de Ghaza risquent une mort imminente en raison des attaques sionistes contre les hôpitaux.
Dans un message sur les réseaux sociaux, le Fonds des Nations Unies a averti que «les bébés prématurés risquent une mort imminente à Ghaza en raison du siège, des attaques (sionistes) contre les hôpitaux, du manque de médicaments et de carburant et des maladies infectieuses endémiques».
L’UNFPA a souligné «la nécessité de mettre fin immédiatement à cette tragédie». L’agence onusienne a renouvelé son appel à un «cessez-le-feu immédiat, les enfants ne sont pas une cible». Depuis le 7 octobre 2023, les forces d’occupation sioniste mènent une agression dévastatrice contre la bande de Ghaza qui a fait 29.092 martyrs et 69.028 blessés, des enfants et des femmes pour la plupart, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des infrastructures, selon les autorités palestiniennes et les Nations unies.
Les déplacés de Rafah souffrent de maladies infectieuses
Des milliers de Palestiniens déplacés souffrent de maladies infectieuses dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, théâtre d’une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2024, selon la Protection civile.
Via un communiqué, Mahmoud Bassal, porte-parole de la Protection civile à Ghaza, a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et la Ligue des Etats arabes à «apporter des secours aux milliers de citoyens déplacés dans la région de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, où de nombreux d’entre eux sont exposés à des maladies infectieuses». Bassal a ajouté : «Les citoyens déplacés sont confrontés à une réalité difficile dans la région de Rafah, où ils sont exposés au froid, à une pénurie de nourriture et la peur d’être bombardés».
Le responsable palestinien a mis en garde l’entité sioniste contre de nouveaux crimes dans la ville de Rafah, qui accueille des centaines de milliers de personnes déplacées.
Il a souligné que les équipes de son unité «seront incapables de répondre aux appels et à la détresse des citoyens, ce qui laisse présager des milliers de victimes civiles, compte tenu de la destruction par l’occupation de la plupart des capacités de défense civile et de l’absence d’hôpitaux et d’institutions fournissant des services et des soins de santé».
Les menaces sionistes de mener une assaut terrestre à Rafah s’intensifient, malgré les avertissements régionaux et internationaux croissants concernant d’éventuelles répercussions catastrophiques. La ville de Rafah connaît une surpopulation importante, puisqu’elle abrite au moins 1,4 million de Palestiniens, dont plus d’un million de personnes déplacées qui y ont trouvé refuge à la suite des attaques de l’armée sioniste dans le nord et le centre de la bande de Ghaza.
150 patients entassés sans prise en charge dans des chambres de l’hôpital Nasser (Ministère)
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que 150 patients étaient entassés, sans prise en charge médicale, dans les chambres et les couloirs d’un bâtiment du complexe médical Nasser, dans la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza.
«150 patients qui ne sont pas pris en charge et qui ne peuvent pas se déplacer, sont entassés dans les chambres et les couloirs du vieux bâtiment du complexe médical Nasser, après l’arrestation de 70 membres de l’administration et du personnel médical du complexe», a déclaré le ministère dans un communiqué. Il a ajouté que «l’occupation sioniste refuse d’évacuer les patients pour qu’ils soient soignés dans d’autres hôpitaux, mettant ainsi leur vie en danger». Le ministère a expliqué que «parmi les patients, sept sont en soins intensifs, cinq reçoivent des séances de dialyse et trois enfants sont dans le service de maternité, en plus des cas de brûlures, d’amputations, de tétraplégie, d’accouchement et autres».
Dimanche, le porte-parole du ministère de la Santé à Ghaza, Ashraf Al-Qudra, a déclaré que l’armée d’occupation sioniste avait mis hors service l’hôpital Nasser, qu’elle assiégeait depuis un certain temps, et l’avait transformé en caserne militaire.
Il a expliqué que l’armée sioniste avait arrêté et agressé les patients et le personnel médical de l’hôpital, causant la mort de 8 patients. Samedi, le ministère de la Santé a annoncé que les forces d’occupation sioniste avaient arrêté un grand nombre de membres de l’administration et du personnel médical du complexe médical Nasser.
Les forces d’occupation sioniste ont pris d’assaut le complexe Nasser, le plus grand et le plus important du sud de la Bande de Ghaza, après avoir forcé des milliers de personnes déplacées à le quitter, selon des témoins oculaires et des sources palestiniennes officielles.
La ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila, a ensuite mis en garde contre la «destruction» de l’hôpital Nasser par l’armée d’occupation sioniste, alors que les personnes déplacées, les patients et le personnel médical qui s’y trouvent risquent la «liquidation». Le bilan de l’agression sioniste barbare dans la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre dernier, a fait près de 29 000 martyrs, essentiellement des femmes et des enfants, poussé 85 % de la population de l’enclave à se déplacer à l’intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de la bande de Ghaza ont été endommagées ou détruites, d’après les Nations unies. A la lumière de ces exactions, l’entité Sioniste est poursuivie devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide. Un arrêt rendu en janvier a ordonné à l’occupant sioniste de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l’acheminement de l’aide humanitaire aux civils de la bande de Ghaza.