Le porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tarik Jasarevic, a déclaré, samedi, que l’agression sioniste contre Ghaza depuis le 7 octobre 2023 a provoqué des destructions «sans précédent».
L’agression sioniste contre Ghaza «a provoqué des destructions sans précédent. 70 à 80% des infrastructures civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des installations d’approvisionnement en eau, ont été détruites ou gravement endommagées», a déclaré le porte-parole de l’OMS, Jasarevic à des médias.
Ce dernier a souligné qu’»il faudrait des décennies pour réparer les infrastructures de Ghaza, y compris le système de santé, qui survit à peine».
Rappelant que le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) estime qu’il faudra entre 3 et 12 ans pour déblayer les décombres et les ruines rien qu’à Ghaza, Jasarevic a déclaré que «le redressement du système de santé, qui se trouve dans une situation difficile, lui coûterait des dizaines de milliards de dollars». Tarik Jasarevic a déclaré : «13 des 36 hôpitaux de Ghaza peuvent fournir un service partiel. La plupart d’entre eux sont situés dans le sud de Ghaza».
Se référant à un rapport de l’ONU, le responsable onusien a ajouté: «il faudra attendre 2092 pour que Ghaza revienne aux niveaux de produit intérieur brut (PIB) de 2022». Dans le contexte, il a assuré que «l’OMS poursuivra la mise en œuvre de son plan opérationnel de soutien aux hôpitaux de Ghaza avec une demande de soutien financier de 110 millions de dollars».