Quelle est la meilleure contraception pour moi ? Faites le test !

Publié par DK NEWS le 26-02-2024, 14h24 | 2

Pour aider les femmes à choisir "la" méthode de contraception qui leur convient, le Ministère de la Santé a mis en ligne un questionnaire. Instructif. Pilule contraceptive, stérilet au cuivre, stérilet hormonal, implant contraceptif... Les femmes ont aujourd'hui de nombreuses possibilités au rayon des méthodes contraceptives.

Mais s'il y a du choix, toutes les méthodes contraceptives ne conviennent (évidemment) pas à toutes les femmes : la pilule impose une certaine rigueur, l'implant contraceptif demande une bonne tolérance aux hormones, l'anneau vaginal exige d'être à l'aise avec son corps...

Pour aider les femmes à se faire une idée quant à leur méthode contraceptive idéale, le Ministère de la Santé a mis en ligne ce jeudi 13 février 2020 un questionnaire destiné à mieux cibler les besoins des patient(e)s.

Intitulé "Quelle contraception me convient le mieux ?", celui-ci s'intéresse à la vie sexuelle et affective des patient(e)s ("avez-vous un partenaire actuellement ?"), mais aussi à leur historique médical ("quelles méthodes contraceptives avez-vous déjà essayées ?") et à leurs projets ("à l'avenir, voulez-vous des enfants ?").

Au bout d'une dizaine de questions, le site web classe les différentes méthodes de contraception (sans exclure les méthodes de contraception naturelles ainsi que la stérilisation) des plus adaptées à celles qui sont le moins recommandées - notamment à cause des contre-indications. Pas mal pour préparer une consultation chez le/la gynécologue...

 

PILULE CONTRACEPTIVE : ELLE NE CONVIENT PAS À TOUT LE MONDE !

En France, d'après le Baromètre Santé 2016, 72 % des femmes recourent à une "méthode médicalisée" pour leur contraception - implant, anneau, patch... Parmi elles, 36,5 % font confiance à la pilule contraceptive : il s'agit du moyen de contraception le plus répandu en France, en particulier chez les femmes de 15 ans à 24 ans. Toutefois, prendre la pilule n'est pas un acte anodin et il existe des contre-indications : les pilules fonctionnant à l'aide de progestatifs seuls (lévonorgestrel, désogestrel) sont ainsi interdites aux femmes ayant subi une phlébite au cours des 6 derniers mois, souffrant d'une pathologie hépatique sévère (cirrhose, par exemple), ou d'un cancer du sein / de l'utérus. Pour les pilules fonctionnant à l'aide d'œstroprogestatifs (pilules de 3e génération contenant du désogestrel ou du gestodène, et de 4e génération contenant de la drospirénone), les contre-indications sont plus nombreuses : diabète, tabagisme après l'âge de 35 ans, hypertension artérielle non-contrôlée, migraines... La pilule contraceptive ne doit donc pas constituer une méthode de contraception "par défaut" : prenez le temps d'en parler avec votre médecin gynécologue !