Le service de gastroentérologie de l’EHU «1er novembre 1954» d’Oran a organisé, dimanche, un workshop sur le «spy glass», un outil innovant utilisé en endoscopie digestive, permettant d’explorer de manière directe les canaux biliaires ou le canal pancréatique.
Ce workshop, organisé dans le cadre de la coopération entre l’EHU d’Oran et l’hôpital royal de Riyad, en Arabie Saoudite, est destiné aux médecins spécialisés en chirurgie générale et en chirurgie hépatobiliaire, a fait savoir la cheffe de service de gastroentérologie de l’EHUO, Chafika Manouni, dans une déclaration à la presse en marge de l’atelier.
Cette nouvelle technique consiste à entrer un «spy glass» dans la voie biliaire pour dilater des sténoses, réparer des plaies et effectuer des biopsies, a-t-elle expliqué. Les quatre opérations, programmées pour ce dimanche, seront diffusées en directe dans la salle de conférence, afin de faire profiter tous les présents de cette nouvelle expérience.
La maitrise de cette nouvelle technique permettra de prendre en charge des patients souffrant de problèmes dans les voies biliaires des différentes régions du pays, a noté le Pr Manouni, ajoutant que 8 à 10 opérations seront désormais programmées chaque semaine. Pour sa part, le Pr Abed Elhibi, chef de service de gastroentérologie et de l’endoscopie dans la ville médicale du roi Fahd à Ryad, en Arabie Saoudite, qui a encadré le workshop, a indiqué dans une déclaration à la presse que cette technique permet de prendre en charge les différents problèmes de la voie biliaire, notamment les calculs (lithiases calciques), les rétrécissements, les tumeurs et les biopsies, sans ouvrir le malade.
Il a expliqué, en outre, qu’il s’agit d’une technique facile à apprendre et que l’EHU d’Oran dispose de tous les moyens humains et matériels pour maitriser cette nouvelle technique. La présence de ce spécialiste a été une occasion pour introduire une autre nouvelle technique, soit la lithothritie endocanalaire, qui consiste à enlever les calculs de gros calibre des voies biliaires, difficiles à enlever par les moyens conventionnels, a-t-on encore indiqué.