UE : Excédent commercial de 21,2 mds d'euros en zone euro en juillet

Publié par DK News le 15-09-2014, 17h20 | 42

La zone euro a dégagé un excédent commercial de 21,2 milliards d'euros en juillet, contre 16,7 milliards d'euros en juin, a annoncé lundi l'office européen de statistiques Eurostat.En données corrigées des variations saisonnières, les exportations ont diminué de 0,2% en un mois tandis que les importations ont augmenté de 0,9% par rapport à juin.

Un an auparavant, en juillet 2013, la zone euro avait enregistré un excédent commercial de 18 milliards d'euros.L'ensemble de l'Union européenne a dégagé pour sa part un excédent de 1,7 milliard d'euros, contre un excédent de 2,8 milliards d'euros en juin. Un an plus tôt, en juillet 2013, elle avait dégagé un excédent commercial de 10,8 milliards d'euros.

Pour la période allant de janvier à juin 2014, Eurostat précise que le déficit de l'UE s'est réduit dans le domaine de l'énergie (-171,8 milliards d'euros contre -186,3 milliards sur la même période un an plus tôt), et que l'excédent a baissé pour les machines et véhicules (+123,2 milliards contre +135,5).

Les plus fortes augmentations pour les exportations de l'UE à 28 ont été enregistrées avec la Chine (+10% sur un an) et la Corée du Sud (+8%). Les plus fortes baisses ont en revanche été observées pour les exportations à destination de la Suisse (-22%), de la Russie (-13%) et de l'Inde (-11%).

Tendance baissière du pétrole à cause de craintes sur la demande

Les prix du pétrole reculaient lundi en cours d'échanges européens, pénalisés par de mauvaises données économiques chinoises qui ont ravivé les craintes persistantes sur la demande mondiale d'or noir.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 96,73 dollars en fin de matinée, en baisse de 38 cents par rapport à la clôture de vendredi. Il a même glissé en cours de séance jusqu'à 96,21 dollars, son niveau le plus faible depuis juillet 2012.

A New York, le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 85 cents à 91,42 dollars.«Le Brent continue sur la tendance baissière qu'il subit depuis début juillet», indiquaient les analystes de Commerzbank.

«L'explication la plus simple est probablement la meilleure: il y a clairement plus de vendeurs que d'acheteurs. Tandis que la demande faiblit, la production ne cesse d'augmenter», expliquaient-ils.

De nouvelles données sont venues alimenter ce week-end les inquiétudes des opérateurs sur la demande mondiale de pétrole, avec la publication d'indicateurs économiques chinois samedi.
«Les données sur la production industrielle chinoise ont été étonnement négatives et indiquent une moindre demande de pétrole» de la part de la Chine, deuxième consommateur mondial d'or noir, jugeaient les experts de Commerzbank.

La zone euro est également un sujet d'inquiétudes pour les investisseurs du marché pétrolier, dont la croissance «semble condamnée à rester faible à court terme» selon l'OCDE, qui a publié lundi ses perspectives à court terme pour l'économie mondiale.

Les nouvelles sanctions des Occidentaux contre la Russie n'apportaient pas de soutien aux cours du pétrole, car même si elles «pourraient provoquer une baisse de la production pétrolière sur le long terme, elles vont heurter la croissance économique sur le court à moyen terme et réduire la demande de pétrole de la Russie elle-même (cinquième consommateur mondial)», ajoutaient-ils.