Marchés boursiers : Wall Street termine en baisse, lâchée par les géants de la tech

Publié par DK NEWS le 10-03-2024, 15h11 | 6

 La Bourse de New York a terminé en baisse vendredi, lâchée par les capitalisations géantes du secteur technologique, alors que le rapport mensuel sur l'emploi a montré que l'économie américaine ralentissait.

Le Dow Jones a perdu 0,18%, l'indice Nasdaq a cédé 1,16% et l'indice élargi S&P 500 a baissé de 0,65%.

Signe que le vent pourrait avoir tourné, le météore de Wall Street, Nvidia, a connu la pire séance de son histoire récente et chuté de 5,55%, après six journées consécutives positives en Bourse. La plupart des autres mastodontes de la tech ont aussi été touchés, qu'il s'agisse de Meta (-1,22%), AMD (-1,89%) ou Tesla (-1,85%).

Le mouvement bénéfice notamment aux valeurs dites défensives, c'est-à-dire théoriquement moins sensible à la conjoncture.

Cette rotation vers des actions jugées moins volatiles a aussi été encouragée par l'impression laissée par le rapport mensuel sur l'emploi américain, publié vendredi, qui a dépeint un marché du travail moins allant.

Davantage que les 275.000 créations d'emploi aux Etats-Unis en février, contre 200.000 seulement attendus par les économistes, les opérateurs ont focalisé leur attention sur plusieurs autres données du rapport publié vendredi.

Ils ont notamment relevé la hausse du taux de chômage, à 3,9% contre 3,7% en janvier, ainsi que la révision en baisse de plus d'un tiers du chiffre de créations d'emplois pour janvier.

Le rendement des emprunts d'Etat américains à 2 ans, reflet des attentes du marché en matière de politique monétaire, a reculé à 4,47%, contre 4,50% la veille en clôture.  

                                Les marchés européens mitigés, Wall Street  lâchée par la tech  

Les marchés européens ont réagi sans passion à un rapport mitigé sur l'emploi américain, tandis que Wall Street a fini dans le rouge, lâchée par les géants du secteur technologique.

En Europe, Paris a terminé en hausse de 0,15%.

Londres a en revanche cédé 0,43%, Francfort 0,16% et Milan a fini proche de l'équilibre (-0,04%).

Paris et l'indice paneuropéen Stoxx 600 ont enregistré de nouveaux records en clôture. A New York, le Dow Jones a perdu 0,18%, l'indice Nasdaq a cédé 1,16% et l'indice élargi S&P 500 a baissé de 0,65%. En février aux Etats-Unis, 275.000 emplois ont été créés, selon les chiffres publiés vendredi par le département du Travail, plus que ce que prévoyaient les analystes.

Mais le taux de chômage a augmenté à 3,9%, un niveau plus élevé qu'attendu, et les chiffres de créations d'emplois en janvier ont été révisés à la baisse, des signes que les tensions sur le marché de l'emploi américain sont moins importantes que ce que pensaient les économistes.

Et les investisseurs ont salué la hausse modérée (+0,1% sur un mois) du salaire moyen, inférieure aux projections (+0,3%). En réaction sur le marché obligataire le taux d'intérêt de l'emprunt des Etats-Unis à deux ans, le plus sensible aux anticipations de politique monétaire, baissait légèrement à 4,47%, contre 4,50% à la clôture de jeudi.

Le bitcoin a franchi la barre des 70.000 dollars pour la première fois de son histoire et a atteint un nouveau record à 70.085,88 dollars, poussé par l'appétit grandissant pour le risque des investisseurs avec les spéculations autour des baisses de taux aux Etats-Unis.

Vers 21H55 GMT, la devise numérique grappillait 1,24% à 68.148 dollars. L'or aussi enchaîne les records. Il a touché un plus haut à 2.185,50 dollars et s'établissait à 2.178,95 dollars (+0,87%). Les cours du pétrole ont fini dans le rouge, vendredi.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a lâché 1,06%, pour clôturer à 82,08 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en avril a lui cédé 1,16%, à 78,01 dollars.

L'euro cotait 1,0939 dollar, en baisse de 0,08%.