Les parties au conflit au Soudan ont salué samedi la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU publiée vendredi qui appelle à un arrêt immédiat des hostilités pendant le Ramadhan.
Le ministère soudanais des Affaires étrangères a publié un communiqué vendredi dans lequel il exprime son soutien en faveur de la résolution, mais souligne que quatre conditions sont nécessaires à la mise en œuvre.
Ces conditions comprennent le retrait des forces de soutien rapide (FSR) des zones civiles et des installations publiques, ainsi que des Etats et des villes touchés depuis la déclaration de Jeddah sur l'engagement à protéger les civils, en 2023. En réponse, les Forces de soutien rapide ont salué la résolution samedi, exprimant l'espoir qu'elle soulagera les souffrances des Soudanais en facilitant l'acheminement de l'aide humanitaire et la circulation des civils.
Elles ont insisté sur l'engagement en faveur du bien-être du peuple soudanais et ont appelé au dialogue afin d'établir des mécanismes de contrôle pour la mise en œuvre de la résolution.
La résolution de l'ONU, proposée par le Royaume-Uni, met l'accent sur la cessation immédiate des hostilités pendant le Ramadhan et appelle à un dialogue durable pour résoudre le conflit, rappelle t-on.
Le CCG appelle au respect de la résolution du Conseil de sécurité sur une trêve durant le Ramadhan
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a appelé, samedi, les parties soudanaises à respecter la résolution du Conseil de sécurité appelant à l'arrêt des combats durant le mois de Ramadhan.
Jassim Muhammad Al-Budaiwi, secrétaire général du CCG, a appelé les parties soudanaises à "adhérer à la résolution du Conseil de sécurité, appelant à la cessation des hostilités pendant le mois du Ramadhan, de manière à maintenir la sécurité, la stabilité et préserver la vie des Soudanais".
Al-Budaiwi a souligné la position "ferme" du Conseil de coopération concernant "l'importance de préserver la souveraineté, la sécurité, la stabilité et l'intégrité territoriale du Soudan, et de soutenir le pays pour faire face aux développements et aux répercussions de la crise actuelle".
Il a souligné également la nécessité de "donner la priorité au dialogue, d'atténuer les souffrances du peuple soudanais frère, de préserver la cohésion des institutions nationales de l’Etat, d'empêcher leur effondrement et de rejeter toute ingérence extérieure dans les affaires soudanaises qui pourrait alimenter le conflit et menacer la paix et la sécurité régionales".
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi soir une résolution appelant à un cessez-le-feu au Soudan pendant le Ramadhan et demandant "à toutes les parties au conflit de chercher une résolution durable par le dialogue".
Elle demande également aux parties au conflit (armée et Forces de soutien rapide) de permettre "un accès humanitaire total, rapide, sûr, et sans entrave, y compris via les frontières et à travers les lignes de front" et d'assurer la protection des civils.