Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a mis en garde, mardi, contre une «explosion imminente» du nombre de décès d’enfants en martyrs liés à la malnutrition dans la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.
Le porte-parole de l’UNICEF, James Elder, a déclaré lors d’une conférence de presse au siège des Nations Unies à Genève : «Nous assistons à des décès (dus à la malnutrition) que nous craignions depuis longtemps, et nous voyons que ces décès vont continuer à augmenter».
«Nous assisterons à une explosion imminente du nombre de décès d’enfants si la crise nutritionnelle qui s’aggrave n’est pas résolue» dans la bande de Ghaza, a-t-il mis en garde, avant d’expliquer que «les taux de malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans dans le nord sont trois fois plus élevés que ceux de Rafah» dans le sud.
Le porte-parole de l’UNICEF a affirmé, par ailleurs, qu’»en plus de la faim, il existe un risque croissant de propagation de maladies infectieuses, puisque neuf enfants de moins de cinq ans sur dix - soit environ 220.000 - sont tombés malades au cours des dernières semaines». Dans ce contexte, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré lundi que «les civils, en particulier les enfants et les agents de santé de la bande de Ghaza, ont besoin d’une aide immédiate».
Dans un message sur la plateforme «X», Ghebreyesus a mis en garde contre «des niveaux graves de malnutrition» dans le nord de Ghaza.