Cardiologie : Lancement d’un registre des syndromes coronariens aigus à Alger

Publié par DK NEWS le 16-03-2024, 17h27 | 21

L’Institut national de Santé Publique (INSP) a  lancé, jeudi, un registre «régional» des syndromes coronariens aigus «ST+»  (maladies cardio-vasculaires) pour Alger, dont l’objectif est  d’identifier  dans les meilleurs délais, les malades nécessitant une prise en charge  urgente, a annoncé le directeur général de l’institut, Pr Abderrezak  Bouamra.

«Le registre est un outil d’enregistrement des nouveaux cas souffrant de  cette pathologie dans le but d’améliorer la prise en charge nécessitant une  très grande rapidité d’action pour déboucher les vaisseaux sanguins, étant  le seul moyen pour éviter l’arrêt cardiaque», a expliqué à l’APS le Pr.  Bouamra, en marge d’une Journée d’information dédiée au lancement de ce  registre.

De son côté, Pr Mohamed Chettibi, chef du service cardiologie au CHU de  Beni-Messous, a expliqué que la pathologie des syndromes coronariens aigus  ST+ est une maladie aigue causant une obstruction brutale et rapide de  l’artère du cœur, ajoutant que dans ce cas, «il serait vital de déboucher  l’artère dans les six heures qui suivent sinon le patient décédera».

Pour sa part, Dr Soraya Belamri, responsable du service des causes  médicales de décès à l’INSP, a affirmé que «les maladies cardio-vasculaires  constituent entre 18 % et 20 % des causes médicales des décès, d’où  l’importance que revêt ce registre en vue d’identifier ces pathologies et  agir rapidement dans la prise en charge du malade».

Le président de la Société algérienne de cardiologie, Pr Brahim Kichou, a  quant à lui, indiqué que ce registre «va dévoiler les nouvelles tendances  sur l’incidence de cette pathologie (syndromes coronariens aigus) et  permettre une meilleure prise en charge des malades dans la capitale».

 Il a rappelé dans le même cadre, que la Société algérienne de cardiologie  a déjà mis en place un registre national dédié à la même pathologie, «basé  sur un maillage des différents secteurs sanitaires et différents hôpitaux à  l’échelle nationale pour assurer un transfert des malades dans ces  structures dans les meilleurs délais».