Troubles de la thyroïde : les signes à surveiller Le goitre et son traitement

Publié par DK NEWS le 25-03-2024, 14h12 | 478

Il s'agit de l'augmentation globale du volume de la thyroïde, qui fait gonfler le cou. A ne pas confondre avec une glande un peu apparente chez une jeune fille maigre. Lorsqu'il ne s'accompagne d'aucun trouble hormonal, il reflète généralement l'adaptation de la glande à un besoin supplémentaire d'hormones, le plus souvent temporaire (lors de la puberté ou de la grossesse, par exemple...).

Un goitre provient d'une carence en iode, mais il peut être aussi d'origine familiale. Il s'accompagne parfois d'une hyper ou d'une hypothyroïdie. Dans certains cas, il peut comporter de petites boules (nodules) et poser des problèmes particuliers.

 

Dans quels cas faut-il opérer ?

Si le goitre provoque des troubles hormonaux, un traitement peut être nécessaire, afin de freiner la glande et de supprimer les symptômes gênants. Mais pas d'inquiétude: il ne favorise pas le cancer de la thyroïde et, pour ce qui est du traitement, il n'y a pas que le bistouri ! L'avis d'un endocrinologue est nécessaire avant de décider soit une simple surveillance, soit un traitement médical. La chirurgie ne s'adressant qu'à des cas très particuliers.

Pour en savoir plus sur l'opération de la thyuoïde, lisez aussi Opération de la thyroïde: pour qui ?

 

Vous êtes sous son influence!

Non, ce n'est nullement un hasard car la «protéine taxi» qui assure le transport des hormones thyroïdiennes dans le sang est également celle qui véhicule les œstrogènes. Il n'est donc pas surprenant que les fluctuations des hormones féminines retentissent sur l'activité de la thyroïde.

A la puberté, le taux d'œstrogènes augmente progressivement, entraînant un besoin accru d'hormones thyroïdiennes. Si la jeune fille manque d'iode, un petit goitre peut se former. Mais un traitement est rarement nécessaire.

Au cours de la grossesse, l'augmentation des œstrogènes peut aboutir à l'apparition d'un goitre si la femme manque d'iode. D'où l'idée d'un apport supplémentaire pour celles qui vivent dans des régions de carence relative. Après leur accouchement, 5% des femmes ont encore une thyroïde «chamboulée». Elles souffrent le plus souvent d'une hypothyroïdie, que l'on confond parfois avec le baby blues. En général, elle régresse spontanément. Sinon, un traitement peut se révéler nécessaire.

La thyroïde se mêle un peu de tout dans notre corps. Et cela débute très tôt. Dès le quatrième mois de la vie intra-utérine, les hormones thyroïdiennes participent au développement du cerveau, à la croissance et à l'ossification du squelette. Leur rôle est ensuite essentiel pour «faire tourner» l'organisme au bon rythme. Ce sont, en effet, les hormones des réactions énergétiques et de l'activité. Le nombre de calories brûlées au repos, c'est elles. La quantité de graisses circulant dans le sang, le taux de sucre, la fabrication des protéines sont aussi sous leur influence ! De nombreuses circonstances peuvent toutefois déstabiliser cette belle machine et occasionner bien des ennuis.