La rapporteuse spéciale des Nations Unies pour la violence contre les femmes et les filles, la Jordanienne Reem Al-Salem, a exprimé sa préoccupation face à l'augmentation des cas de viol des femmes palestiniennes, par des soldats de l'occupation dans la bande de Ghaza, en proie à une agression sioniste sauvage depuis près de six mois.
Al-Salem a expliqué, dans un post publié dimanche sur la plateforme X, qu'"il est dégoûtant que ces cas (de viols) se poursuivent dans la bande de Ghaza, cette enclave soumise à une guerre dévastatrice depuis près de 6 mois".
Elle a souligné que le viol et autres types de violences sexuelles pouvaient être considérés comme des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité ou des comportements pouvant constituer un génocide.
Le rapporteuse de l'ONU a également appelé à l'"arrêt immédiat des violences faites aux femmes palestiniennes".
Depuis le 7 octobre 2023, l'entité sioniste mène une guerre dévastatrice dans l'enclave assiégée, faisant des dizaines de milliers de martyrs, dont la plupart sont des femmes et des enfants, outre une catastrophe humanitaire et des destructions massives au niveau des infrastructures.
94 enfants palestiniens détenus par l'entité Sioniste à la prison de Megiddo
Quelque 94 enfants palestiniens, dont 24 de la bande de Ghaza, sont détenus par l'entité Sioniste à la prison de Megiddo, ont déclaré des groupes de défense des droits des prisonniers palestiniens.
"Près de 94 enfants sont détenus à la prison (de Megiddo)", dans le nord d'El Qods occupée, "dont 24 originaires de Ghaza", ont déclaré la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens, dans un communiqué conjoint.
Selon le communiqué, les forces d'occupation sioniste maintiennent en détention quelque 200 enfants palestiniens dans différentes prisons, dont plus de 40 sont détenus sans inculpation ni jugement en vertu de la tristement célèbre politique sioniste de détention administrative.
"Les autorités pénitentiaires continuent d'imposer aux enfants prisonniers des mesures punitives similaires à celles prises à l'encontre des adultes détenus depuis le 7 octobre", indique le communiqué, ajoutant que les enfants détenus dans les prisons des forces sionistes sont privés des visites de leur famille L'entité Sioniste mène une offensive militaire meurtrière contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023.
Depuis lors, 32.226 Palestiniens sont tombés en martyrs et quelque 74 518 autres sont blessés, selon le dernier bilan communiqué par les autorités sanitaires de la bande de Ghaza.
L'agression sioniste a poussé 85 % de la population de Ghaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
L'entité Sioniste est poursuivi devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) pour crime de génocide.
Une ordonnance rendue par la CIJ, en janvier, a enjoint l'occupant sioniste de mettre fin aux agissements à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la bande de Ghaza.
Guterres exprime, depuis la Jordanie, sa détermination à "poursuivre le travail de l'UNRWA"
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé, lundi, sa détermination à "poursuivre le travail de l'UNRWA", l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine et à renforcer sa mission, appelant à des efforts pour maintenir les services de l'agence onusienne.
"Nous disons avec force depuis longtemps que nous avons besoin d'un cessez-le-feu à Ghaza, qui est le seul moyen d'apporter de l'aide humanitaire", a déclaré M. Guterres, lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale jordanienne, Amman.
Et d'ajouter: "Nous devons nous efforcer de maintenir le flux des services de l'UNRWA vers les Palestiniens et travailler pour résoudre les problèmes que vous rencontrez".
Guterres a renouvelé son appel à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, estimant que "toute invasion terrestre de Rafah conduirait à une crise humanitaire catastrophique".
Il avait déclaré dimanche, lors de sa visite en Egypte, que "le seul moyen d'acheminer l'aide vers Ghaza était par voie terrestre".
Lors de sa rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi, ils ont discuté des efforts visant à acheminer l'aide à la bande de Ghaza, exprimé leur rejet du déplacement des populations et mis en garde contre toute attaque terrestre contre Rafah.
M. Guterres s'est rendu au terminal de Rafah où il a déclaré que "la grande majorité des pays dans le monde en ont assez de ce qui se passe à Ghaza et exigent un cessez-le-feu et l'entrée de l'aide dans la bande".