Le bureau des médias à Ghaza a mis en garde lundi contre les répercussions de la pollution environnementale «sans précédent» laissée par l’accumulation des déchets résultant des bombardements sionistes, sur la santé de 700.000 personnes qui vivent dans l’enclave palestinienne.
Dans un communiqué du chef du bureau des médias de l’enclave, Salama Maarouf, il a été révélé que les zones du nord de la bande de Ghaza sont «exposées à des problèmes de santé et à une pollution environnementale sans précédent qui menacent de graves répercussions sur la santé et l’environnement de plus de 700.000 personnes qui y vivent».
Il a souligné que «des montagnes de déchets, des centaines de fosses communes temporaires et des décombres d’habitations se sont accumulés dans diverses régions», expliquant que le volume des déchets répandus est estimé à «plus de 75 000 tonnes».
Selon Maarouf, «ces déchets ont provoqué la propagation de maladies infectieuses à des milliers de citoyens, notamment des hépatites et des maladies cutanées, et sont devenus un environnement fertile pour la reproduction de mouches, moustiques, insectes et reptiles nuisibles, en plus de leur impact environnemental». Et d’ajouter : «Les tas de décombres et les ruines des maisons, avec les corps de milliers de martyrs en décomposition, constituent une pollution sanitaire et environnementale (...), ce qui augmente la transmission de maladies et d’infections, et porte atteinte à la dignité humaine de ces martyrs qui n’ont pas pu être enterrés correctement».
«Cette réalité s’aggrave à la lumière de l’incapacité des municipalités à gérer ces énormes quantités de déchets et de décombres, en raison du manque de machines et d’équipements appropriés, après que l’occupation a bombardé des dizaines d’équipements et de machines», a-t-il conclu.