Agression sioniste contre Ghaza : L’UNRWA craint des épidémies à cause de la hausse des températures

Publié par DK NEWS le 22-04-2024, 16h14 | 2

L’Office de secours et de travaux des Nations  unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), a averti, samedi, que la  hausse des températures augmente le risque d’épidémies dans la bande de  Ghaza, au milieu de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis  le 7 octobre 2023.  

Le directeur adjoint de l’agence onusienne, Scott Anderson, a déclaré à  cet effet, qu’il était «nécessaire d’agir pour garder les moustiques et les  mouches sous contrôle, éliminer les déchets et améliorer le système d’eau  et le système sanitaire dans son ensemble». «Les gens tentent  quotidiennement de trouver de l’eau et de la nourriture et maintenant  également de l’ombre», a-t-il déclaré.

Selon les organisations, «l’infrastructure de santé dans l’enclave  palestinienne est complètement en ruine, ce qui implique que les maladies  chroniques ne peuvent plus être prises en charge correctement». Aussi,  l’accès à la nourriture est également dramatique, les personnes cuisinent  sur des feux fabriqués par elles-mêmes, causant des émanations de gaz  nocifs.

Le chef du bureau des médias, Salama Marouf, a expliqué samedi que «pour  cuisiner, les Palestiniens de Ghaza allument des feux en utilisant des  matériaux plastiques et chimiques émettant des gaz toxiques, ce qui  entraîne des centaines de cas de maladies respiratoires».  

                    L’entité sioniste entrave la livraison de carburant aux hôpitaux de Ghaza (OCHA) 

Les convois humanitaires  ont été empêchés par les forces d’occupation de livrer le carburant aux  hôpitaux de la Bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire sioniste  depuis six mois, a dénoncé samedi, le Bureau de coordination des affaires  humanitaires des Nations Unies (OCHA).

Dans un tweet sur son compte X, le bureau humanitaire onusien a indiqué  que les deux tiers des missions humanitaires coordonnées dans l’enclave  palestinienne se heurtaient à des obstacles sionistes. En moyenne, chaque mission a connu des retards d’au moins cinq heures  avant d’être autorisée à démarrer.

En conséquence, les fournitures, équipements et carburants vitaux pour les  générateurs de secours dans les hôpitaux n’ont pas été livrés. Depuis le 7 octobre 2023, l’entité Sioniste mène une agression barbare  contre la bande de Ghaza qui a fait des dizaines de milliers de martyrs,  pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d’une catastrophe  humanitaire sans précédent et d’une destruction massive des  infrastructures, qui ont conduit l’occupant sioniste à comparaître devant  la Cour internationale de justice (CIJ) pour «génocide». 

                       MSF dénonce les restrictions imposées à ses équipes en Cisjordanie 

L’organisation internationale Médecins sans  frontières (MSF) a déclaré que ses équipes en Cisjordanie occupée étaient  exposées à des violences et à des restrictions de déplacement. Dans une série de messages publiés sur la plateforme «X», MSF souligne que  «ses équipes en Cisjordanie sont exposées à des violences et à des  restrictions de déplacement, y compris des ambulances».

 Médecins sans frontières a ajouté : «Il est inacceptable que des attaques  ciblent les agents de santé et compromettent l’accès aux soins de santé». Entre jeudi et samedi soir, l’armée sioniste a lancé un assaut militaire  sur le camp de Nour Shams, faisant 14 martyrs parmi les Palestiniens, selon  le ministère palestinien de la Santé, et d’importantes destructions  d’habitations et d’infrastructures, selon des responsables locaux.

Parallèlement à la guerre génocidaire en cours contre Ghaza depuis le 7  octobre 2023, l’armée et les colons sionistes ont intensifié leurs attaques  en Cisjordanie, y compris à El Qods occupée, ce qui a fait 486 martyrs, 4  900 blessés en plus de 8 400 détenus, selon les autorités palestiniennes. La guerre dévastatrice à Ghaza a fait plus de 111 000 martyrs et blessés,  pour la plupart des enfants et des femmes, et des destructions massives et  une famine qui ont coûté la vie à des enfants, selon les autorités  palestiniennes et l’ONU.