Plusieurs dizaines d’autres corps ont été découverts dans une fosse commune par les équipes de secours, après le retrait des forces d'occupation sionistes de la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, portant le nombre total de dépouilles exhumées à 392, depuis quelques jours, a rapporté vendredi l’agence palestinienne Wafa.
Un précédent bilan faisait état de 318 corps. D’après les vidéos et les photos publiées, les corps des personnes tombées en martyrs présentent des signes de torture avec des menottes en plastique pour certains. Le plus grand nombre de martyrs parmi les victimes des charniers et des attaques contre les hôpitaux sont des femmes et des enfants, ajoute Wafa qui cite des sources médiatiques, soulignant que les forces d'occupation ont délibérément mutilés des dizaines de corps au bulldozer et les ont enterrés avant de se retirer.
Par ailleurs, des centaines de Palestiniens sont toujours portés disparus suite au massacre de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, soulignent les mêmes sources. Environ 2.000 Palestiniens sont portés disparus après le retrait des forces d'occupation de plusieurs zones de la bande de Ghaza, a-t-on également ajouté.
Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi jeudi à 34.305 martyrs et 77.293 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé.
L'Egypte rejette le déplacement des Palestiniens et œuvre à un cessez-le-feu à Ghaza (Al-Sissi)
Le président égyptien, Abdel-Fattah al-Sissi, a réitéré le rejet par son pays de tout déplacement forcé de Palestiniens, affirmant que le Caire œuvrait à parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza. "La position de l'Egypte a toujours été claire : elle rejette tout déplacement de Palestiniens de leurs terres vers le Sinaï ou toute autre région, afin de préserver la cause palestinienne et de protéger la sécurité nationale de l'Egypte", a-t-il déclaré, mercredi soir, lors d'un discours prononcé à l'occasion de l'anniversaire de la libération du Sinaï.
Il a ajouté que "l'Egypte s'oppose à une attaque sioniste au sol contre Rafah, à l'extrémité sud de la bande de Ghaza, où plus de 1,4 million de Palestiniens se sont réfugiés pour échapper à l'offensive que l'entité sioniste mène actuellement contre l'enclave". Al-Sissi a, en outre, déclaré que "son gouvernement œuvrait à l'instauration d'un cessez-le-feu à Ghaza, à l'acheminement de l'aide humanitaire et à l'avancement des efforts visant à créer un Etat palestinien indépendant". "L'Egypte est soucieuse du maintien de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du développement dans la région afin de servir au mieux les intérêts de sa population", a-t-il souligné.
La Jordanie dénonce la prise d'assaut des esplanades d'Al-Aqsa par des colons sionistes extrémistes
Le ministère jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, a dénoncé jeudi la prise d'assaut des esplanades de la Mosquée Al-Aqsa, par des colons sionistes extrémistes, encouragés par la police d'occupation, qualifiant ces actes de "grave atteinte aux espaces sacrés". Dans un communiqué relayé par l'agence palestinienne de presse, Wafa, la diplomatie jordanienne a souligné que "de telles actions violent le statut historique et juridique établi de la mosquée sainte, et représentent une grave atteinte aux espaces sacrés".
Le porte-parole du ministère, Sufian Qudah, cité par Wafa, a réitéré l'appel à l'entité sioniste, à mettre immédiatement fin à toutes les formes d'agressions et de transgressions contre Al-Aqsa. Il a insisté sur la nécessité de respecter l'autorité de la Direction de la mosquée Al-Aqsa et des Affaires d'El-Qods occupée, sous les auspices du ministère jordanien des Awqaf et des Affaires islamiques, soulignant l'importance cruciale de garantir un accès sans entraves à la mosquée sainte, un site sacré réservé exclusivement au culte musulman avec toute son étendue de 144 hectares.
Plus tôt dans la journée, quelque 430 colons sionistes extrémistes ont pris d'assaut les esplanades de la mosquée Al-Aqsa, sous la protection de la police d'occupation, du côté de la porte des Maghrébins, au troisième jour de ce qu'ils appellent "la Pâque juive". Troisième lieu saint de l'islam, la mosquée d'Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et agents de police sionistes. Ces actes visent à judaïser la ville d'El-Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l’identité culturelle de la ville sainte.