Bordj El-Kiffan : 16 ans de prison pour l’assassin

Publié par A. Ferrag le 12-01-2014, 18h18 | 85

En janvier 2014, le tribunal criminel vient de prononcer le jugement d’un homme de 51 ans, accusé de l’assassinat d’un jeune homme d’une trentaine d’années.Les faits remontent au 29 décembre 2012, vers 23 heures. 

Mohamed entend un bruit suspect attire son attention, il s’agit, en fait d’un jeune homme escaladant le mur d’une villa. Lorsque Mohamed hurle : Qui va là ?,  il se retrouva nez à nez avec le voleur. De rage et de colère, Mohamed avec un bâton le frappe aveuglément et sans répit. Le jeune homme, baignant dans une mare de sang, décède sur le champ.

Arrêté Mohamed reconnaît les faits retenus contre lui.Abattu, Mohamed, comparaît une année plus tard au tribunal d’Alger, et déclare : «M. le président je ne voulais pas le tuer…»
-Mais vous l’avez fait !
-Je ne savais pas ce que je faisais…
-Je ne voulais pas de ça !

M. le président, je ne savais pas ce que je faisais…Il faisait nuit, j’avais peur d’avoir affaire à un dangereux malfaiteur.                                                                                                           
Le représentant du ministère public, mettant l’accent sur la gravité des faits, requiert 20 de réclusion criminelle à l’encontre de l’accusé.

Pour sa part, l’avocat de la défense leur rappelle que la victime est connue pour son passé judiciaire et auteur de plusieurs vols dans différents quartiers et qui était recherché pour plusieurs délits de ce genre. La victime est un danger public mais son avocat a réclamé et obtenu la   requalification du chef d’accusation en coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. 

Il demande la clémence du tribunal, tout en sollicitant des circonstances atténuantes. Ainsi, au terme des délibérations, la cour condamne Mohamed à une peine de 16 ans de réclusion criminelle.