Togo : Le parti au pouvoir remporte les élections régionales

Publié par DK NEWS le 08-05-2024, 14h57 | 5

Le parti au pouvoir du Togo, l'Union pour la République (UNIR), a remporté 137 des 179 sièges de conseillers régionaux lors des élections régionales du 29 avril, selon les résultats provisoires publiés lundi soir par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).  

Les 42 sièges restants sont répartis entre 13 partis d'opposition, regroupements de partis politiques et listes des candidats indépendants.  

Ces résultats seront transmis à la Cour suprême qui se chargera de proclamer les résultats définitifs.  

Un peu plus de 4,2 millions d'électeurs inscrits étaient appelés à voter le 29 avril dernier pour élire les 113 députés devant constituer la nouvelle Assemblée nationale du Togo. Ce scrutin était couplé avec les élections régionales pour l'élection de 179 conseillers régionaux.  

Le taux de participation a été de 61%, selon la CENI.

          

Le  président promulgue la nouvelle Constitution pour un régime parlementaire

 

Le président togolais Faure Gnassingbé a promulgué lundi la loi de révision constitutionnelle, faisant ainsi officiellement passer le Togo d'un régime présidentiel à un régime parlementaire, d'après un communiqué de la présidence togolaise diffusé sur les médias officiels.  

Le président Faure Gnassingbé a procédé ce jour à la promulgation de la loi numéro 2024-005 portant révision de la Constitution togolaise, marquant ainsi une nouvelle étape dans la vie institutionnelle du Togo, selon le communiqué.  

Le 19 avril dernier, 87 députés présents sur les 91 que comptait l'Assemblée nationale ont adopté, en deuxième lecture, la loi de révision constitutionnelle selon laquelle le président de la République sera désormais élu pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois et sa candidature devra être présentée par un groupe parlementaire.  

Selon le même texte, le "président du Conseil des ministres", qui fera office de Premier ministre, sera élu pour un mandat de 6 ans.  

D'après la nouvelle Constitution, le candidat à la fonction du président du Conseil des ministres sera le chef du parti majoritaire ou celui du premier parti de la coalition jouissant d'une majorité à l'Assemblée nationale, à l'issue des élections législatives et après la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle.