Palestine Ghaza : 80 000 personnes quittent Rafah après l'intensification des attaques de l'entité sioniste (ONU)

Publié par DK NEWS le 10-05-2024, 15h32 | 4

Quelque 80 000 personnes ont quitté la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, où l'entité sioniste a intensifié ses attaques dans le cadre de sa guerre génocidaire qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, indiquent jeudi les Nations Unies.

Par le biais d'un communiqué, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré que les Palestiniens de Ghaza étaient soumis à "une nouvelle migration forcée".

Depuis le 6 mai, lorsque les forces sionistes ont intensifié leurs opérations militaires, "environ 80 000 personnes ont quitté Rafah à la recherche d'un abri ailleurs", indique le communiqué.

Le communiqué souligne que les familles palestiniennes de la région se trouvent dans une situation très difficile en raison des attaques contre Rafah, ajoutant que "nulle part n'est sûr. Nous avons besoin d'un cessez-le-feu immédiatement".

L'armée sioniste a émis lundi dernier des ordres d'évacuation immédiats pour les Palestiniens des quartiers Est de Rafah et les a appelés à se déplacer vers la ville d'al-Mawasi, dans le sud de Ghaza, en prévision d'une attaque terrestre de grande ampleur.

La guerre génocidaire sioniste à Ghaza, qui en est à son 7e mois, a fait 34.904 martyrs parmi les Palestiniens, dont au moins 14 944 enfants et 9 849 femmes, selon le dernier bilan des autorités palestiniennes. 

                 

La police américaine démantèle un campement propalestinien dans une université à Washington

 

 

La police de la capitale des Etats-Unis a démantelé mercredi à l'aube un campement propalestinien à l'université George Washington, dernière évacuation en date d'un campus américain secoué par des manifestations réclamant la fin de l'agression sioniste contre Ghaza.

Les forces de l'ordre de Washington, qui avaient au départ renâclé à l'idée d'intervenir selon la presse américaine, ont agi le jour où la maire et la cheffe de la police de la ville devaient être entendues par le Congrès sur le sujet.

L'audition a été annulée, l'élu républicain James Comer se félicitant que la police ait évacué les manifestants, alors que l'élue démocrate Rashida Tlaib a critiqué l'opération policière.

Les rassemblements ont ravivé le débat, déjà très tendu dans le pays depuis le début de l'agression sioniste contre les Palestiniens à Ghaza notamment, sur la liberté d'expression, l'antisionisme.

Les étudiants propalestiniens affirment que leurs universités et la classe politique utilisent l'accusation d'antisémitisme pour museler leur défense des civils à Ghaza.

     Tôt mercredi, les abords du campus de l'université George Washington (GW), en plein centre de la capitale, non loin de la Maison Blanche, étaient bouclés par la police.

 

La Slovénie envisage de reconnaître l'Etat palestinien d'ici le 13 juin (MAE)

 

La ministre slovène des affaires étrangères, Tanja Fajon, a déclaré, jeudi, que le gouvernement de son pays "avait entamé la procédure de reconnaissance de l'Etat de Palestine et que cette décision serait transmise au Parlement slovène d'ici le 13 juin".

Dans une déclaration aux médias, Mme Fajon a souligné que "cette décision constituait une étape irréversible".

"Je suis heureuse que le gouvernement ait entamé le processus de reconnaissance de la Palestine, car la Slovénie envoie ainsi un message clair sur la nécessité d'instaurer la paix au Moyen-Orient et de trouver une solution au conflit dans la région fondée sur la coexistence de deux Etats", a-t-elle notamment déclaré.

Pour rappel, plusieurs autres pays européens devraient annoncer, en mai, leur reconnaissance de l'Etat palestinien, selon le Haut représentant de l'Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borell. Il s'agit de l'Espagne, de l'Irlande, de la Belgique et de Malte.