Cinéma de la Révolution : Le film "Zair Dhalam" draine un public nombreux à Constantine

Publié par DK NEWS le 10-05-2024, 15h40 | 2

Le film cinématographique "Zair Dhalam" (Rugissement des ténèbres) de Ahmed Riad, projeté mercredi soir à la maison de la culture Malek Haddad de Constantine, et qui a drainé un public nombreux, constitue un hommage à la participation des personnes aux besoins spécifiques dans le combat du peuple algérien contre le colonialisme.

L’œuvre, présentée à l’occasion de la commémoration de la Journée nationale de la Mémoire et le 79ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945, a attiré une foule considérable, composée particulièrement de jeunes venus assister à cette œuvre consacrée à la lutte consentie par des personnes aux besoins spécifiques pour le recouvrement de l’indépendance.

L’œuvre, qui évoque la lutte et les sacrifices de la frange des personnes aux besoins spécifiques pendant la guerre de Libération nationale à travers le personnage Moussa, le non voyant interprété par l’acteur Mohamed Frihmahdi, se veut un hommage à cette catégorie de la société "qui a de tout temps pu s’imposer et contribuer au service du pays", a souligné le réalisateur du film, Ahmed Riad.

Il s’agit là, a-t-il ajouté, d’une initiative "première du genre" qui vient mettre la lumière sur les sacrifices et les contributions de cette catégorie de la société dans la libération du pays malgré la conjoncture "très difficile" de l’époque.

Pendant 40 minutes, les spectateurs ont assisté à une histoire des "plus émouvantes" relatant le parcours révolutionnaire d’un Algérien non voyant qui a pu faire de sa flute une arme et de ses poèmes des munitions pour lutter contre le colonisateur français.

L’œuvre qui a usé d’un paradoxe expressif, un révolutionnaire non voyant et son frère en bonne santé, mais qui agissait au service du colonisateur, a donné une leçon sur l’amour de la patrie.

Ce film a été produit dans le cadre de la célébration du soixantenaire de l’indépendance et sous le parrainage du ministère de la Culture et des Arts et le Centre algérien de développement du cinéma, selon le réalisateur.

Il a ajouté que l’œuvre est destinée particulièrement aux jeunes algériens pour les inciter à défendre et à servir leur patrie dans toutes les conditions et circonstances, saluant au passage les facilitations offertes par l’Etat pour le développement du cinéma en général et le cinéma de la révolution en particulier.