Chlef : Une quarantaine de crimes cybernétiques traités mensuellement

Publié par DK NEWS le 15-05-2024, 14h42 | 9

Une quarantaine d'affaires liées à la cybercriminalité sont traitées mensuellement par les services de la sûreté de wilaya de Chlef, a-t-on appris, mardi, auprès de cette institution sécuritaire.

Ce chiffre a été communiqué par le chargé de communication à la sûreté de wilaya, le commissaire de police Sid Ahmed Kouadri, dans une déclaration à l'APS en marge d'une rencontre nationale sur " La cybercriminalité, entre principes de liberté et règles de responsabilité ", organisée par la Faculté de droit et des sciences politiques de l'université Hassiba Benbouali  de la wilaya de  Chlef.

Il a ajouté que les mécanismes de lutte contre la cybercriminalité sont axés sur deux volets, le premier préventif comprenant des campagnes de sensibilisation sur les risques liés à la cybercriminalité, menées avec les partenaires et visant à protéger la société. Le second volet est répressif et porte sur le traitement des plaintes et la lutte contre les crimes cybernétiques à travers l'application des lois et législations en vigueur dans le domaine.

Cette rencontre, à laquelle a pris part une cinquantaine de participants, entre enseignants et chercheurs de différentes universités du pays, et des représentants des secteurs sécuritaires et de la justice, a abordé les voies et mécanismes de lutte contre la cybercriminalité et son impact sur la stabilité sécuritaire.

"Cette manifestation est une opportunité pour parler des crimes commis dans le cyberespace et de la responsabilité juridique des parties impliquées ", a indiqué la responsable de la rencontre, Dr. Amina Samet.

La rencontre a été aussi l'occasion d'aborder d'autres sujets, tels que la cyberintimidation, le cybervol sur les comptes bancaires et les cartes de paiement électroniques, la protection des données personnelles dans le cyberespace et la lutte contre la drogue numérique dans la législation algérienne, a-t-elle ajouté.

De son côté, Dr. Ouissam Abdelli du Centre universitaire de Tipasa qui a abordé " le délit de diffamation électronique et les responsabilités y afférentes, tant pour les auteurs que pour les victimes", a insisté sur "la nécessité d'intensification de l'action de sensibilisation, parallèlement aux efforts des services de sécurité pour y mettre un terme".

Les intervenants à cette rencontre ont débattu, également, des efforts de lutte contre la cybercriminalité à l'échelle mondiale, de la coopération internationale et régionale dans ce domaine, ainsi que des répercussions de la cyberguerre sur la paix et la sécurité dans le monde.