Palestine Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'élève à 35.903 martyrs

Publié par DK NEWS le 26-05-2024, 14h58 | 1

Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 35.903 martyrs et 80.420 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué samedi les autorités palestiniennes de la Santé.

Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 5 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 46 martyrs et 130 blessés.

Les autorités palestiniennes de la Santé ont également indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvent encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces de l'occupation empêchent les ambulances et les équipes de la Protection civile de leur porter secours.

Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.                 

 

L'Espagne avertit l'entité sioniste que les ordonnances de la CIJ sont "contraignantes"

 

Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement espagnol a averti samedi l'entité sioniste que les ordonnances émises par la Cour internationale de justice (CIJ) sont "contraignantes" et a exigé leur respect.

"Les ordonnances de la CIJ, y compris celle portant sur l'arrêt de l'offensive de (l'occupant sioniste) à Rafah, sont contraignantes. Nous exigeons leur application", a écrit le ministre espagnol des Affaires étrangères, sur le réseau social X.

"Cela concerne également le cessez-le-feu, (...) et l'accès à l'aide humanitaire. La souffrance des habitants de Ghaza et la violence doivent cesser", a-t-il ajouté.

La plus haute juridiction de l'ONU a ordonné vendredi à l'entité sioniste de stopper "immédiatement" son offensive militaire à Rafah, une décision susceptible d'ajouter à la pression internationale en faveur d'un cessez-le-feu après plus de sept mois d'agression sioniste.

La CIJ, qui siège à La Haye, a aussi ordonné à l'entité sioniste de maintenir le passage de Rafah ouvert pour permettre un accès "sans restriction" à l'aide humanitaire.

L'entité sioniste poursuit son agression dévastatrice contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat dans l'enclave palestinienne.

Les attaques de l'occupant sioniste contre la bande de Ghaza et sa population ont provoqué le déplacement forcé d'environ 1,9 million de Palestiniens à l'intérieur de l'enclave assiégée, dont 1,4 million se sont réfugiés à Rafah.

Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi vendredi à 35.857 martyrs et 80.293 blessés, depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé.

                 

L'Italie annonce reprendre son financement de l'UNRWA

 

Le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani a annoncé samedi la reprise des financements en faveur de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) après un entretien avec le Premier ministre palestinien Mohammad Mustapha à Rome.

"J'ai informé M. Mustapha que le gouvernement a prévu de nouveaux financements en faveur de la population palestinienne d'un montant global de 35 millions d'euros (...) dont cinq seront alloués à l'UNRWA", a dit M. Tajani, selon un communiqué.

Les 30 autres millions d'euros sont destinés à l'initiative "Food for Ghaza" lancée par l'Italie en collaboration avec des agences onusiennes, précise le communiqué.

L'UNRWA, qui coordonne l'aide à Ghaza, fait face à des difficultés financières et des blocages de l'entité sioniste qui a accusé (sans fournir de preuves selon un rapport du comité d'évaluation de l'ONU) une douzaine de ses 13.000 employés à Ghaza d'avoir participé à l'opération "Déluge d’al-Aqsa", le 7 octobre 2023.

Cela a conduit de nombreux pays donateurs, dont l'Italie, à suspendre brusquement leur financement à l'agence, menaçant ainsi ses efforts visant à fournir une aide nécessaire à Ghaza, où l'ONU a mis en garde contre une famine imminente.