Tissemsilt : Des activités culturelles à l’occasion de la commémoration du 66ème anniversaire de la bataille de "Bab El Bekkouche"

Publié par DK NEWS le 28-05-2024, 14h20 | 8

La maison de la culture "Mouloud Belkacem Nait Belkacem" de Tissemsilt a accueilli, lundi après-midi, des activités culturelles, à l’occasion de la commémoration du 66ème anniversaire de la bataille de "Bab El Bekkouche", en présence du ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits, Laïd Rebiga.

Ce programme d’activités, organisé par la direction locale des Moudjahidine et des Ayants-droits, qui a enregistré la participation des autorités locales, civiles et militaires et de la famille révolutionnaire, a comporté la présentation d’une épopée historique par la troupe "Le triangle de la vie", relevant de la Direction générale de la Protection civile, qui aborde les souffrances endurées par le peuple algérien à cause des crimes perpétrés par les forces de l’occupation française et les sacrifices consentis pour l’indépendance et la liberté.

Une représentation théâtrale de la troupe "Mohamed Kati" d’un CEM de la commune de Sidi Slimane, intitulée "Le droit de retour en Palestine" a, par ailleurs, été donnée, et ce pour exprimer la solidarité avec le peuple palestinien.

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits et la délégation qui l’accompagne, se rendront, mardi au cimetière des martyrs de Bab El Bekkouche, dans la commune de Lerdjam, à l’occasion de la commémoration du 66ème anniversaire de cette bataille.

M. Rebiga présidera également la cérémonie d’ouverture du 1er Séminaire sur la bataille de Bab El Bekouche intitulé "Héroïsmes de la révolution dans la région de l'Ouarsenis: la Révolution dans la région 3 de la wilaya IV historique".

Pour rappel, la bataille de Bab El Bekkouche, dans les montagnes de l'Ouarsenis, dans la wilaya de Tissemsilt, survenue du 28 au 31 mai 1958, est l'une des étapes les plus marquantes de la glorieuse guerre de libération. La détermination et le courage des Moudjahidine leur ont permis de vaincre les forces de l'armée coloniale française, ce qui les a contraint à quitter la région et à regagner leurs camps, subissant de lourdes pertes, s'élevant à 600 soldats, dont 33 officiers, en plus de deux avions Jaguar abattus.

Pas moins de 360 combattants de l'Armée de libération nationale (ALN) sont tombés au champ d'honneur, lors de la bataille, dont le commandant du bataillon "Krimia", le martyr Si Amar, en plus de 240 civils tombés en martyrs, la plupart étaient des personnes âgées, des enfants et des femmes.