Batna : Célébration du 68ème anniversaire de la destruction du centre de l’armée d’occupation française à Maâfa

Publié par DK NEWS le 31-05-2024, 14h42 | 15

 La commune de Maâfa, wilaya de Batna, a célébré jeudi le 68ème anniversaire de l’attaque et la destruction par les moudjahidine du centre de l’armée d’occupation française de cette localité le 30 mai 1956.

La célébration s’est déroulée au village Messaoud Medhkour surnommé El Ghali en présence de moudjahidine et de citoyens issus des wilayas de Constantine, Oum El Bouaghi, Khenchela, M’sila et des communes de Batna.

La commémoration a débuté par la lecture de la Fatiha à la mémoire des chouhada et le dépôt d’une gerbe de fleurs devant le monument commémorant cette épopée historique qui avait surpris l’ennemi selon les témoignages des moudjahidine de la région.

El Abed Rahmani, secrétaire de wilaya de l’Organisation des moudjahidine, a souligné l’importance de la destruction de ce centre de l’armée d’occupation, concrétisée malgré l’intensification de la surveillance des mouvements des moudjahidine pour étouffer la révolution dans la région des Aurès.

Le moudjahid Salah Bouzidi, témoin encore en vie de ce haut fait d’arme, a évoqué la détermination du groupe de moudjahidine dont il faisait partie à détruire ce centre qui occupait un site stratégique permettant à l’ennemi de surveiller les mouvements des habitants de la région.

Le groupe responsable de cette offensive comptait, a-t-il ajouté, 31 moudjahidine qui avaient réussi à éliminer 40 soldats ennemis dont des officiers, libérer 19 algériens incorporés de force et récupérer des munitions et plus de 100 pièces d’arme avant leur retrait vers 2h00 du matin.

Quatre chouhada étaient tombés au cours de l’attaque dirigée avec grand talent tactique par le chahid Salah Nezar, a ajouté l’intervenant qui a expliqué que devant cette défaite, l’armée d’occupation a réagi par des représailles horribles contre les civils des villages des alentours de Maâfa.

L’occasion a donné lieu à des conférences sur le lieu de l’attaque qui prit après l’indépendance l’appellation du village chahid Messaoud Medhkour.