Transmission du VIH/sida de la mère au fœtus : Le rôle des services mère-enfant dans la sensibilisation de la femme enceinte souligné (directrice)

Publié par DK NEWS le 01-06-2024, 14h33 | 1

 La directrice de la Prévention des maladies transmissibles au ministère de la Santé, Dr. Samia Hamadi, a mis l’accent, mercredi à Oran, sur l’importance du rôle des services mère-enfant relevant des Etablissements de santé de proximité (EPSP) dans la sensibilisation, l’orientation et le suivi de la femme enceinte atteinte du VIH/Sida, à éviter la transmissibilité de cette pathologie au fœtus.

Dr. Hamadi, dans une déclaration à la presse en marge d’un atelier de formation consacré au projet de "l’accélération, la consolidation et l’implication de la société civile dans la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère au fœtus", piloté par l’association "Algérie/Sida", en collaboration avec le ministère de la Santé, a mis en relief le rôle crucial dévolu au service mère-enfant des EPSP dans la mise en œuvre et la réussite de cette démarche préventive pour la détection de cette pathologie lourde et les moyens de s’en prémunir.

Selon la même responsable, "lors des premières phases de la grossesse, les femmes doivent se soumettre à des examens au niveau des services mère-enfant", précisant qu’à la faveur de ces examens le VIH/Sida, l’hépatite C et la syphilis pouvant être transmis à son fœtus sont susceptibles d’être détectés".

Elle a ajouté, d’autre part, que ces maladies sont "faciles à traiter dans le cas où elles sont détectées précocement, au vu de la disponibilité du vaccin et des moyens thérapeutiques".

Cette démarche permettra à la femme enceinte atteinte du VIH/Sida de recevoir les soins nécessaires "dans les délais requis, afin d’éviter la transmission de la pathologie à son fœtus", a fait observer la responsable, précisant que la sensibilisation sanitaire relative à ce genre de cas permet à la mère de "coexister" avec le virus, à recevoir les soins nécessaires et à mener une vie ordinaire, ainsi qu’à permettre à l'enfant de venir au monde sans être affecté par cette maladie".

Elle a, d’autre part, évoqué le programme mis en œuvre par l’Etat, avec l’implication de la société civile, pour prévenir la transmission des trois maladies précédemment citées de la mère au fœtus, qui vise à consolider les activités liées à la prévention, l’examen, le traitement, la prise charge et l’accompagnement des personnes atteintes de VIH/Sida.

De son côté, le président de l’association VIH-Sida-Algérie, Othmane Bourouba, a mis en relief l’importance de l’implication de l’ensemble des acteurs dans les actions de sensibilisation et de prévention des maladies, particulièrement le VIH/Sida.

Il a abondé dans le même sens, affirmant que les traitements pouvant atténuer la transmission de la maladie de la mère au fœtus existent, prévenant dans la foulée les femmes victimes de cette pathologie lourde l’allaitement de leurs enfants.

Il convient de signaler que la rencontre, organisée par le ministère de la Santé, en collaboration avec l’association VIH-Sida-Algérie, a vu la présence de 55 participants représentant la direction locale de la Santé, les EPSP et le mouvement associatif de la wilaya activant dans le secteur de la Santé.