Le monde de la médecine est bien organisé. Plus particulièrement celui qui opère dans le domaine des maladies du cancer. Encore plus particulièrement ce qui est directement lié à la prise en charge du cancer du sein.
Chaque année, dans la ville de San Antonio aux Etats Unis, des milliers de praticiens dans le domaine du cancer du sein se réunissent pour faire part des avancées dans le traitement du cancer. Les dernières avancées, les dernières innovations sont discutées, sont mises en débat et validées. 8000 participants, des cliniciens, proviennent de 90 pays.
Le congrès annuel prend le nom de « San Antonio Breast Cancer ». C’est un congrès majeur dans le cancer du sein. Les médecins, par exemple les Algériens, qui n’ont pas pu y participer bénéficient des dernières nouveautés en matière de traitement du cancer du sein. Pour nous en parler, le professeur Adda Bounedjar Mohamed, chef du service oncologie au CHU de Blida, a été hier l’invité du forum de DK News. Il nous rappelle que les journées du 9, du 10 et du 11 décembre de l’année écoulée, à l’hôtel Sheraton, ont été consacrées au post-congrès de San Antonio dont il est question ci-dessus, et il avait réuni les spécialistes du Maghreb.
Ainsi, après chaque congrès annuel à San Antonio, un congrès régional est organisé dans chaque région du monde pour les spécialistes locaux. Les thèmes principaux débattus ont été les traitements émergents pour des populations difficiles à traiter, dont les patientes atteintes de cancer métastasique et les nouvelles connaissances concernant la prévention et le risque.
Il s’agit en quelque sorte d’une mise à niveau, puisque les spécialistes qui n’avaient pas pu se déplacer dans la ville de San Antonio se voient offrir l’opportunité de s’informer des dernières innovations.
Entre le moment où ils s’informent et celui où ils sont capables d’en tenir compte dans leurs traitements des patientes le temps est court, le progrès dans les technologies de communication ayant réduit ce temps.
Le mini-congrès d’Alger, organisé au Sheraton, a vu la participation de plus de 1000 médecins algériens.
Le monde enregistre annuellement 30 millions de cancers dont 6 millions de cancer du sein. Concernant le taux de mortalité, les chiffres officiels n’existent pas.