Amar Saâdani lance la mobilisation : «Notre unique candidat est Abdelaziz Bouteflika»

Publié par O. Larbi le 12-01-2014, 19h17 | 122

Le secrétaire général du parti du FLN a tenu une conférence de presse au siège du parti à Hydra.En guise d’introduction, il a soulevé le fait que les journalistes, à travers leurs écrits, les images et les envois sonores se sont concentrés sur les détails au lieu de s’intéresser à l’essentiel, à savoir «  la présence de 15 000 militants et élus du FLN, du peuple mobilisés pour lancer la campagne » la plus large et la plus ample d’explication des positions du parti du FLN et de ses choix.

En réponse à une question sur la présence d’Abdelaziz Belkhadem et de la confusion qui a suivi son irruption sur la scène du chapiteau où se déroulait le meeting, Amar Saâdani a rappelé qu’Abdelaziz Belkhadem, membre du comité central du parti «  a été invité comme tous les autres à cette manifestation. Arrivé en retard, il s’est créé autour de lui un mouvement de foule et de journalistes qui  a compromis  la poursuite des travaux. C’est tout. Maintenant si selon vous, ses intentions étaient autres, il en est seul responsable. »

Une personnalité a, en aparté, regretté qu’Amar Saâdani n’ait pas eu le réflexe de rappeler l’engagement de Belkhadem à soutenir un nouveau mandat du Président sortant. La question suivante se rapportait à l’«abandon» par Amar Saâdani de sa revendication d’une révision de la Constitution avant les présidentielles.

Le secrétaire général du parti du FLN a eu beau jeu de rappeler que dans les propositions du parti transmises au président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah chargé par le Président de la République de recueillir les avis des partis et personnalités, il n’y a aucun «  point demandant qu’un vice-président soit prévu dans l’organisation des pouvoirs. Jusqu’à présent, le parti n’a en rien modifié les propositions d’alors. Donc, cette demande n’existe pas.»

Et d’ajouter : « Le parti du FLN a le droit de souhaiter cette révision. Mais, c’est au Président de la République de décider du timing. Ceux qui ne veulent pas d’une révision avant l’élection présidentielle, sont les partis de l’opposition qui n’arrivent pas à s’entendre sur un candidat à la présidentielle. »
En réponse à  la «  revendication  d’un gouvernement civil » qui laisserait penser que le pouvoir algérien ne l’est pas, il a répondu ceci : «La période transitoire est terminée. Terminée grâce à la charte de la réconciliation nationale et de la paix, par la défaite du terrorisme, par la liberté complète de la presse, par la démocratie. La presse devrait soutenir ces propositions… » 

Amar Saâdani a mis les journalistes au défi de dire que les « événements qu’ils ont couverts (Comité central de l’Aurassi en août et en novembre, rencontres régionales avec les militants à Sétif, Ouargla, Oran, Blida, Sidi bel Abbés, Batna) ont connu des incidents ou la remise en question de son statut de chef du parti, sa popularité, sa légitimité. »

La conférence de presse qui a suivi le meeting de la Coupole du 5-Juillet avait un objectif : Lancer la campagne de mobilisation populaire autour des propositions du FLN.
Organisée à la suite d’une réunion du BP, elle sert aussi à réaffirmer l’unité de l’exécutif du parti autour d’Amar Saâdani.