Médecine physique et réadaptation : Créer un consensus autour de la prise en charge de la douleur (Rencontre)

Publié par DK NEWS le 03-06-2024, 15h14 | 3

Les participants à la 2ème rencontre du service de médecine physique et de réadaptation de l’EHU d’Oran, ouverte samedi, ont insisté sur la nécessite de créer un consensus autour de la prise en charge de la douleur.

Organisée par le service de médecine physique et de réadaptation, en collaboration avec le service d’épidémiologie et de médecine préventive de l’EHU d’Oran, cette rencontre qui prend fin dimanche a été axée sur le thème "La douleur en médecine physique et de réadaptation".

"Cette année, les recommandations de cette rencontre ont pour objectif de créer un consensus et d'unifier et d'améliorer les pratiques des médecins MPR dans la pise en charge de la douleur neuropathique, afin d’avoir une visibilité nationale", a indiqué la cheffe de service de médecine physique et de réadaptation à l’EHU d’Oran, El Alabed Fadia, dans une déclaration à l’APS en marge des activités de cette rencontre.

"La prise en charge de la douleur en médecine physique, notamment la douleur neuropathique, est confrontée en Algérie à la problématique de l’absence de consensus et il existe plusieurs protocoles pour la prise en charge de la douleur dans cette spécialité, mais il n’y pas de consensus", a-t-elle souligné, ajoutant que l’objectif de cette rencontre, qui réunit des spécialistes de différentes régions du pays, "est de mettre en place des recommandations et des propositions de consensus".

Cette rencontre réunit des médecins, soignants, psychologues, infirmiers, kinésithérapeutes, ergothérapeutes et chercheurs, et ce, "pour l’amélioration de la prise en charge de la douleur des patients et de leurs proches-aidants", a-t-elle noté.

Pour sa part,  Pr Bensaber Ouassini, chef de service de médecine physique et réadaptation au CHU de Sidi Bel Abbes, a fait savoir que la prise en charge de la douleur est difficile et complexe, partout dans le monde.

"L’idée est de proposer ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter devant les situations les plus courantes", a-t-il expliqué, ajoutant que cette rencontre sera sanctionnée par des recommandations établies par plusieurs spécialistes sur des propositions de consensus.