Burkina Faso : Plusieurs terroristes tués par l'armée dans l'est du pays

Publié par DK NEWS le 05-06-2024, 16h00 | 10

Plusieurs terroristes ont été tués le 1er juin dans de violents combats ayant opposé l'armée burkinabè à un groupe d'assaillants dans la région de l'Est du Burkina Faso, ont rapporté lundi les médias locaux.

L'armée burkinabè, citée par l'Agence d'information du Burkina (AIB), a expliqué que le 12e Bataillon d'intervention rapide (BIR) avait livré de "violents combats" samedi, dans la zone de Fada N'Gourma, dans la région de l'Est, "tuant plusieurs terroristes et récupérant du matériel et des armes".

Selon la même source, entre samedi et dimanche, l'armée burkinabè a mené plusieurs opérations antiterroristes qui se sont soldées par des victoires à travers le pays.    

 

Une fois de plus, la crise de déplacement au Burkina Faso est la plus négligée au monde (ONG)

 

 Pour la deuxième année consécutive, la crise de déplacement au Burkina Faso est la plus négligée au monde, selon un nouveau rapport du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC).

La liste annuelle des crises de déplacement négligées est basée sur trois critères : le manque de financement humanitaire, le manque d'attention médiatique et le manque d'initiatives politiques et diplomatiques internationales par rapport au nombre de personnes dans le besoin.

Selon l'ONG, "la crise au Burkina Faso s'est encore aggravée depuis qu'elle était en tête de liste l'année dernière. La violence a tué plus de personnes et forcé les civils à fuir plus de fois en 2023 qu'au cours de toute autre année depuis le début de la crise dans le pays en 2019. Jusqu'à deux millions de personnes sont coincées dans 39 villes bloquées à travers le pays, laissant des centaines de milliers de personnes privées de l'aide".

La crise au Cameroun arrive en deuxième position. La République démocratique du Congo, le Mali et le Niger suivent dans ce sombre classement.

"Nous avons un besoin urgent d'investissements pour faire face aux crises les plus négligées de la planète. Ces investissements doivent être réalisés à la fois sous la forme d'initiatives diplomatiques pour amener les parties belligérantes à venir à la table des négociations, ainsi que sous la forme d'un financement proportionné aux besoins des pays donateurs", déclaré Jan Egeland, secrétaire général du NRC.