Etats-Unis : Des tempêtes font un mort et 13 blessés

Publié par DK NEWS le 08-06-2024, 14h58 | 4

 Un enfant a été tué et 13 autres personnes ont été blessées suite au passage de violentes tempêtes aux Etats-Unis, ont indiqué jeudi les autorités locales.

Les tempêtes ont causé la mort d'un enfant de deux ans à Détroit (Michigan) et blessé cinq personnes dans le Maryland et huit autres dans l'Ohio.

Selon Jeff Jadwin, directeur des services des urgences dans le comté de Muskingum (Ohio), au moins 100 maisons ont été endommagées par les tempêtes, dont plusieurs ont été détruites.

Jeudi en fin de matinée, 14.000 foyers étaient privés d'électricité dans le sud-est du Michigan.

Le pays a été balayé récemment par de violentes tempêtes qui ont fait au moins 24 morts.

Le mois d'avril a connu le deuxième plus grand nombre de tornades jamais enregistré aux Etats-Unis.

Selon le rapport gouvernemental "National Climate Assessment", l’économie américaine perd près de 150 milliards de dollars chaque année à cause de l'impact du changement climatique.

Le pays est actuellement confronté à des événements météorologiques extrêmes qui causent des dégâts considérables, dont le coût est estimé à plus d’un milliard de dollars chaque trois semaines, souligne le rapport.

"De tels événements coûtent aux Etats-Unis près de 150 milliards de dollars chaque année et affectent de manière disproportionnée les communautés pauvres et défavorisées", relève le document, qui souligne l'importance pour le pays de s'investir davantage dans les énergies propres et d'adapter les villes à des températures plus élevées et à l'élévation du niveau de la mer.(APS)

 

La pollution émanant des incendies en Californie a tué 52.000 personnes en une décennie

 

La pollution émanant des feux de forêt en Californie a tué plus de 52.000 personnes en une décennie, rapporte une étude vendredi, alors que l'ouest des Etats-Unis s'attend à un été chaud, propice aux incendies.

Les chercheurs ont établi que la pollution provenant des feux a un effet dévastateur sur les populations locales, dépassant de loin le nombre de décès directement attribuables à ces incendies.

Cette étude, menée par Rachel Connolly de l'Université de Californie à Los Angeles, s'est concentrée sur l'impact des particules fines (PM2.5, 2,5 micromètres ou moins) libérées par les feux de forêt entre 2008 et 2018, en écartant les autres sources de pollution telles que le transport ou l'industrie.

Selon leurs résultats, au moins 52.480 décès prématurés peuvent ainsi être attribués aux incendies en Californie sur dix ans.

L'équipe de chercheurs a aussi évalué le coût total des soins pour les personnes infectées à 432 milliards de dollars.

"L'importance de la gestion des feux de forêt ne va qu'augmenter dans les prochaines décennies car l'aridification s'intensifie avec le changement climatique et de plus en plus de régions sont exposées aux feux", ont indiqué les chercheurs dans l'étude publiée dans Science Advances.

"Ces résultats ont des implications directes pour la Californie, un Etat à l'avant-garde du développement de la politique climatique avec plusieurs régions propices aux incendies", ont-ils ajouté.

De vastes zones de forêts et de prairies brûlent tous les ans en Californie et d'autres régions du pays, causant des millions de dollars de dégâts et pouvant parfois causer plusieurs décès.

L'étude intervient alors qu'une vague de chaleur précoce frappe l'ouest des Etats-Unis.(APS)

                                Vague de chaleur précoce et extrême dans l'ouest  

 

La chaleur extrême qui frappe l'ouest des Etats-Unis doit atteindre son point culminant jeudi, une vague qui annonce peut-être un été suffocant au moment où l'ONU prévient que la planète est en surchauffe.

Las Vegas suffoque par 44 degrés Celsius et la région désertique de la Vallée de la mort doit s'approcher des 49 degrés, en raison d'un système météorologique anticyclonique oppressant.

Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier, à durer plus longtemps et à s'intensifier.

"Aujourd'hui, des records de température à la hausse et à la baisse seront probablement battus ou égalés entre la Californie, le Nevada et l'Arizona" selon les services météorologiques américains (NWS).

Les spécialistes estiment que ces températures anormalement élevées à l'approche de l'été sont peut-être annonciatrices d'un été suffocant.

Las Vegas connaît des températures dangereuses supérieures aux normales saisonnières et les autorités y ont prolongé leur alerte à la chaleur jusqu'à samedi.

Des lieux climatisés ont été ouverts pour offrir du répit aux personnes n'ayant pas de climatisation chez elles dans la capitale américaine du jeu.

"On n'a pas vraiment eu le temps de s'acclimater au fait que ça se réchauffe autant et aussi vite", a déclaré Glen Simpson, directeur d'un service ambulancier à Channel 13, affiliée à ABC.

"Les gens n'y sont tout simplement pas habitués même lorsqu'ils ont grandi ici, y ont passé tous leurs étés, le corps ne s'est pas vraiment habitué à ça".

En Californie, la situation dans la région très agricole de la Vallée centrale est aussi "particulièrement préoccupante", selon les autorités fédérales. "Il y n'aura que peu ou pas de répit nocturne pour ceux qui n'ont pas de système de refroidissement efficace ou qui ne peuvent s'hydrater de manière adéquate", selon les NWS.

Les températures devraient légèrement baisser ces prochains jours mais la vague de chaleur va s'étendre au nord dans l'Oregon et l'Etat de Washington.

Mai 2024 a été le mois de mai le plus chaud jamais enregistré dans le monde (sur terre et mer), le 12e mois d'affilée à battre son propre record, selon l'observatoire européen Copernicus.

Et il est à 80% probable que la température moyenne mondiale sur une année calendaire dépasse "temporairement" de plus de 1,5 C les niveaux préindustriels d'ici 2028, a averti cette semaine l'Organisation météorologique mondiale (OMM).