Des experts en économie , ayant participé, à la rencontre "L’Algérie progresse", organisée, jeudi, par l’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger (APW), en collaboration avec le Forum algérien pour la citoyenneté et de modernité, ont souligné la nécessité de rationnaliser la consommation des différentes ressources, en vue d'assurer la sécurité énergétique et hydrique, saluant le progrès réalisé, ces dernières années, par l’Algérie en la matière.
Lors de cette rencontre rehaussée par la présence de la déléguée du médiateur de la république de la wilaya d’Alger, Djazia Taflis, du Secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), Abdellatif Dilmi, de représentants du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), et des élus de la wilaya d’Alger, la Présidente de l’Assemblée populaire de la willaya d’Alger, Nadjiba Djilali, a affirmé que l’Algérie "avance à pas surs vers le renforcement de sa souveraineté alimentaire grâce à une dynamique issue de la vision éclairée et à la politique clairvoyante du président de la République".
Pour sa part, M. Dilimi s’est félicité, de l’intérêt croissant à la promotion de l’agriculture et au développement des ressources hydriques, soulignant la nécessité de leur préservation, et de tirer profit des énergies renouvelables afin d'ériger le secteur de l’agriculture en locomotive pour l’économie nationale.
De son côté, le directeur de recherche à l’Ecole nationale des arts appliquées, Ahmed Kettab, a appelé à "la création d’un Conseil national pour la sécurité hydrique, placé auprès de la Présidence de la République", rappelant l'atout dont dispose l’Algérie consistant en ses eaux souterraines dans le Sud, dont "la quantité est suffisante pour 6000 années de consommation".
De son côté, l'ancien ministre des Ressources en eau, Kamel Mihoubi a mis l'accent sur la nécessité de limiter le gaspillage de l'eau à travers les fuites dont la quantité oscille, selon lui, de 30 à 50% au niveau des réseaux de distribution d'eau dans plusieurs wilayas. L'intervenant a rassuré, par contre, quant aux "ressources hydriques dans le pays qui jouit de 98% d'eau de sources indépendantes, contribuant à hauteur de 7% de ses ressources en eau au profit de pays voisins".
Pour sa part, l'ancien ministre de l'Energie, Ahmed Attar, a mis en avant les grandes potentialités dont dispose l'Algérie pour assurer sa sécurité énergétique, citant ses réserves prouvées en gaz naturel, estimées à 2.300 milliards de m3, déplorant toutefois, la consommation importante du gaz qui va "vers des secteurs qui ne créent aucune richesse et ne contribuent pas au renouvellement de l'énergie".
Dr. Mohamed Khodja, vice-président de l'Académie algérienne des sciences et des technologies (AAST) et directeur de recherches auprès de Sonatrach a appelé à l'accélération de la production de l'hydrogène vert en recourant à l'énergie solaire, ce qui entraînera une baisse de la consommation du gaz et d'orienter une grande partie vers l'exportation.