Au moins 41 personnes ont été tuées dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) par des terroristes des Forces démocratiques alliées (ADF), ont annoncé dimanche les autorités locales et l'armée.
Des groupes armés ont attaqué plusieurs villages de la région de Beni, dans la province du Nord-Kivu, dans la nuit de samedi à dimanche, selon ces sources.
Outre les morts, il y a eu des blessés. Les terroristes ont incendié de nombreuses maisons.
Les Forces démocratiques alliées ont été formées en Ouganda en 1995 en tant que groupe d’opposition. En 2003, attaqués par les forces ougandaises, les membres des ADF se sont réfugiés dans l’est de la RDC.
Selon les autorités congolaises, les ADF ont tué en RDC 1.050 personnes en 2020 et 599 en 2021.
Violents combats entre armée et rebelles à Kanyabayonga
De violents combats ont opposé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23, les deux parties se disputent le contrôle de la cité de Kanyabayonga au Nord-Kivu dans l'est du pays, ont rapporté dimanche des médias locaux.
Des sources locales rapportent que l’armée a lancé une offensive pour reprendre le contrôle des localités de Mirangi, Kihala et Lusuli, passées entre les mains des rebelles depuis quelques jours, précise la radio de l'ONU en RDC, Radio Okapi.
Des sources militaires affirment que ces localités constituent une "base arrière" que les rebelles du M23 utilisent depuis plus d’une semaine et mènent des opérations pour occuper la cité de Kanyabayonga, encore sous contrôle de l’armée congolaise, selon Radio Okapi, soulignant que ces villages qui ouvrent la voie vers Kikuku, Nyanzale, mutanda et Kishishe dans le territoire de Rutshuru, sont situés à plus ou moins 30 km de Kanyabayonga.
Toujours selon des sources militaires, l’armée veut contrôler Mirangi, Kihala et Lusuli pour couper tout appui aux troupes rebelles positionnées à une dizaine de km de cette commune rurale stratégique du territoire de Lubero.