Etats-Unis : Des compagnies de technologie visées par une enquête pour pratiques anticoncurrentielles

Publié par DK NEWS le 10-06-2024, 16h04 | 2

 Le gouvernement américain va ouvrir des enquêtes pour déterminer si OpenAI, Nvidia et Microsoft se sont, ou non, rendus coupables de pratiques anticoncurrentielles, a rapporté jeudi le New York Times.

Selon le quotidien, le ministère de la Justice va mener les investigations concernant le concepteur de semi-conducteurs Nvidia et l'Agence américaine de la concurrence (FTC) va se consacrer à OpenAI et Microsoft.

Depuis le lancement de l'interface ChatGPT, en novembre 2022, une course effrénée s'est engagée pour prendre l'ascendant dans l'intelligence artificielle (IA) dite générative.

Le développement de cette technologie requiert des investissements colossaux, principalement dans des serveurs et des processeurs pour entraîner les logiciels, appelés modèles de langage, qui pourront répondre à des demandes en langage courant.

Seule une poignée de géants technologiques ont la capacité de consacrer les sommes nécessaires pour devenir un acteur légitime de l'IA générative.

OpenAI est très bien positionné, car il a été le premier à proposer son interface ChatGPT.

Microsoft a aussi pris de l'avance, grâce à un partenariat avec OpenAI, en déclinant cette technologie dans des produits et services grand public, ce qui lui a permis de commencer à monétiser ses investissements.

Nvidia, lui, occupe une position centrale dans l'industrie des semi-conducteurs. Ses puces, appelées cartes graphiques (GPU), sont, de très loin, les plus demandées pour développer l'IA générative.

Début janvier, la FTC avait annoncé avoir lancé une enquête sur les investissements colossaux de Microsoft, Google et Amazon dans les principales start-up d'intelligence artificielle générative, OpenAI et Anthropic.

                 

Le vaisseau Starliner de Boeing s'est amarré à l'ISS avec ses premiers astronautes

 

Le vaisseau Starliner de Boeing, qui transporte pour la première fois deux astronautes, s'est amarré à la Station spatiale internationale jeudi, une étape cruciale franchie malgré des problèmes rencontrés sur le système de propulsion de la capsule peu avant la manoeuvre.

Cette mission, attendue depuis des années, représente un enjeu majeur pour le géant aéronautique et la Nasa.

L'agence spatiale américaine a commandé il y a dix ans aux entreprises américaines Boeing et SpaceX deux nouveaux véhicules pour acheminer ses astronautes jusqu'à la Station spatiale (ISS). Si SpaceX joue déjà ce rôle de taxi spatial depuis quatre ans, le programme de Boeing a lui pris des années de retard.

Cette première mission avec équipage pour Starliner vise à démontrer que le véhicule est sûr pour commencer ses opérations régulières.

Après un décollage de Floride la veille, le vaisseau s'est doucement approché jeudi de l'ISS, qui évolue à 400 km au-dessus de la Terre et file à environ 28.000 km/h.

L'amarrage a eu lieu à 17H34 GMT, soit environ une heure et vingt minutes après l'horaire prévu initialement.

Des problèmes sur certains des propulseurs du vaisseau, utilisés pour réaliser de petits ajustements de trajectoire, ont retardé l'approche finale.

Jusqu'à cinq de ces petits propulseurs, sur 28 au total, ont fait défaut à un moment donné, a expliqué une commentatrice lors de la retransmission en direct de la Nasa. Mais quatre ont finalement pu être remis en fonctionnement, fournissant ainsi le nombre nécessaire pour l'opération.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, la Nasa avait annoncé que deux nouvelles fuites d'hélium, en plus d'une préalablement connue, avaient été détectées en vol sur le vaisseau.

Ces fuites ne représentent pas "un danger pour la sécurité de l'équipage et du vaisseau, ou pour la mission", avait déclaré Jim May, un responsable de chez Boeing, dans un message relayé jeudi matin par le géant aérospatial.

L'une des fuites, située sur l'un des propulseurs du vaisseau, avait été identifiée avant le décollage. Il avait alors été décidé de ne pas la réparer, car après analyse la Nasa l'avait qualifiée de "petite" et estimé qu'elle ne représentait pas de danger.

L'hélium n'est pas un gaz inflammable, mais il est utilisé pour le système de propulsion du vaisseau.

Il n'était pas clair dans l'immédiat si ces fuites étaient liées au problème de propulseurs rencontré juste avant l'amarrage.

Le vaisseau vide avait déjà atteint l'ISS une fois en 2022, mais c'est la première fois qu'il transporte des astronautes.