Les Bourses européennes ont terminé en repli lundi, au lendemain des élections européennes et de l'annonce surprise d'élections législatives anticipées en France, tandis que Wall Street restait plutôt stable avant la prochaine réunion de la banque centrale américaine.
Sur le Vieux continent, la Bourse de Paris a terminé en baisse de 1,35%, cédant bien plus de terrain que ses homologues européennes. La Bourse de Francfort a reculé de 0,34%, Madrid de 0,42%, Milan de 0,34% et Londres de 0,20%.
"Plus que les élections européennes dans leur ensemble, qui n'ont pas généré beaucoup de surprises", la dissolution de l'Assemblée nationale en France amène "beaucoup de scénarios possibles et il est difficile d'avoir une lecture claire de la situation", commente Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de capitaux chez Tikehau Capital.
Les prix du pétrole progressent vers 16H20 GMT: le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août gagnait 2,14%, à 81,32 dollars, et le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en juillet montait de 2,14% à 81,32 dollars.
Le bitcoin grappillait 0,35% à 69.926 dollars.
Wall Street termine en légère hausse
La Bourse de New York a terminé en petite hausse lundi, signant de peu un nouveau record pour le S&P 500 et le Nasdaq, dans l'attente des gros événements de la semaine, à savoir l'inflation américaine et une décision monétaire de la Fed.
L'indice Dow Jones a avancé de 0,18%, le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 0,35% et le S&P 500 a progressé de 0,26%, ces avancées permettant d'atteindre de nouveaux records pour ces deux indices.
Les Bourses européennes maussades après les élections européennes
Les Bourses européennes ont terminé en repli lundi, au lendemain des élections européennes et de l'annonce surprise d'élections législatives anticipées en France, tandis que Wall Street a franchi de peu de nouveaux records en attendant la Fed.
Sur le Vieux continent, la Bourse de Paris a terminé en baisse de 1,35%, cédant bien plus de terrain que ses homologues européennes. La Bourse de Francfort a reculé de 0,34%, Madrid de 0,42%, Milan de 0,34% et Londres de 0,20%.
Les cours du pétrole ont fini en nette hausse, sous l'effet d'achats spéculatifs d'investisseurs.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a pris 2,51%, pour clôturer à 81,63 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain avec échéance en juillet a lui gagné 2,92%, à 77,74 dollars.
Le bitcoin cédait 0,20% à 69.542 dollars.
La Bourse de Tokyo soutenue par la baisse du yen
La Bourse de Tokyo progressait lundi en matinée, profitant d'un repli du yen favorable aux résultats des groupes exportateurs nippons, mais les investisseurs restaient néanmoins prudents avant des décisions monétaires au Japon et aux Etats-Unis attendues cette semaine.
L'indice vedette Nikkei gagnait 0,4% à 38.835,58 points à 00H55 GMT et l'indice élargi Topix progressait de 0,63% à 2.772,40 points.
Wall Street avait clôturé en recul vendredi après la publication de créations d'emplois en mai aux Etats-Unis nettement supérieures aux attentes, ce qui éloigne a priori une prochaine réduction des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Le dollar progressait face à la devise japonaise: vers 00H55 GMT le billet vert se négociait pour 156,91 yens contre 156,75 yens vendredi à 21H00 GMT.
L'euro refluait à 169,10 yens contre 169,31 yens en fin de semaine dernière, et s'échangeait pour 1,0777 dollar contre 1,0801 dollar vendredi.
Le marché du pétrole était stable: le baril de WTI américain lâchait tout juste 0,03% à 75,51 dollars vers 00H50 GMT et le baril de Brent de la mer du Nord reculait dans les mêmes proportions à 79,60 dollars.
La Bourse de Paris dans l'incertitude
L'annonce surprise d'élections législatives dans trois semaines en France a entraîné la Bourse de Paris dans l'incertitude face à l'hypothèse d'une arrivée de l'extrême droite au gouvernement.
Après un décrochage de 2,37% à l'ouverture, l'indice CAC 40 a terminé en baisse de 1,35% lundi à la Bourse de Paris.
"Les investisseurs prennent conscience de la possibilité d'un virage décisif de la France vers la droite", commente Neil Wilson, analyste de Finalto. Il est cependant peu probable que le RN obtienne la majorité à l'Assemblée, selon les analystes.