L'organisation des Nations Unies ONU Femmes a révélé, lundi, que 80% des femmes dans la bande de Ghaza, dévastée par la guerre meurtrière sioniste, dépendent de l’aide alimentaire pour survivre.
Selon ONU Femmes, "80% des femmes à Ghaza dépendent de l’aide alimentaire pour survivre, et que les organisations dirigées par des femmes sont particulièrement bien équipées pour les aider à travailler dans certaines des zones les plus dangereuses et les plus difficiles de Ghaza et de Cisjordanie".
Le rapport d'ONU Femmes indique que "leur meilleur accès à la société leur donne de meilleures chances d'atteindre les femmes et les filles qui ont le plus besoin d'aide".
Au cours des huit mois de guerre, ONU Femmes a publié une série d'alertes sur le genre documentant la façon dont la vie des femmes et des filles s'est détériorée dans divers secteurs allant de la sécurité alimentaire au logement, en passant par la santé et la sécurité.
Les nouvelles statistiques d'ONU Femmes recueillies en avril 2024 montrent une détérioration continue des conditions de vie de base des femmes, avec 83,5% déclarant que l'aide qu'elles ont reçue est insuffisante pour répondre aux besoins de leur famille.
L'alerte d'ONU Femmes a détaillé les résultats d'une évaluation de 25 organisations palestiniennes dirigées par des femmes à Ghaza et en Cisjordanie. Et cela montre que, malgré cette mauvaise situation, ces organisations sont en première ligne dans la réponse à la fourniture d'aide humanitaire. Ensemble, ces 25 organisations entretiennent un réseau de 1 575 employés à travers Ghaza et en Cisjordanie. L'évaluation montre que 89% des organisations interrogées ont vu leurs bureaux endommagés, dont 35% complètement détruits.