Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza, en cours depuis le 7 octobre dernier, s'est élevé mardi à 37.164 martyrs et 84.832 blessés, ont indiqué les autorités palestiniennes de la Santé.
Un précédent bilan donné par la même source faisait état de 37.124 martyrs et 84.712 blessés.
L'armée d'occupation a également commis trois massacres au cours de ces dernières 24 heures faisant 40 martyrs et 120 blessés, ont précisé les mêmes sources, ajoutant que plusieurs victimes sont toujours ensevelies sous les décombres du fait des raids et bombardements sionistes incessants contre l'enclave palestinienne.
Outre le bilan humain, cette agression génocidaire contre la bande de Ghaza, qui dure depuis le 7 octobre 2023, se déroule dans un contexte de famine et de destruction massive.
Des étudiants de l'université belge de Louvain mènent une nouvelle action de protestation
Des étudiants de l'université catholique de Louvain, la KU Leuven (Belgique), solidaires avec la Palestine, ont mené mardi une nouvelle action de protestation devant le bureau du recteur de cette université, dénonçant les collaborations entre leur université et celles de l'entité sioniste, rapporte le quotidien belge "Le Soir".
Les étudiants portaient des sacs-poubelle bleus, en référence aux martyrs palestiniens dans des sacs mortuaires et se sont aussi recouvert la bouche de ruban adhésif pour dénoncer "le manque de dialogue" entre eux et l'université.
Les étudiants ont également diffusé des sons de la violence régnant à Ghaza pour confronter l'université à la situation qui prévaut actuellement dans cette enclave palestinienne en proie, depuis plus de huit mois, à une agression génocidaire de l'armée d'occupation sioniste.
Plusieurs discussions ont déjà eu lieu entre les porte-parole du collectif des étudiants et le recteur de la KU Leuven.
L'action de protestation menée par ces étudiants coïncide avec la réunion du comité d'éthique chargé d'évaluer les collaborations avec les universités de l'entité sioniste.
"Si la KU Leuven devait adhérer aux directives du VLIR (Conseil interuniversitaire flamand, ndlr), il est logique qu'elle mette également un terme à ses collaborations", explique Samier Khaled, porte-parole des étudiants.
"Mais la KU Leuven adhère à la règle selon laquelle seuls les projets qui violent directement les droits de l'homme sont arrêtés, et non les projets qui y contribuent indirectement, par l'intermédiaire de l'institution elle-même. C'est inacceptable", a-t-il ajouté.
Il y a quelques jours, le recteur de la "Vrije Universiteit Brussel (VUB)", a annoncé son intention de rejeter toute collaboration future avec l'entité sioniste et en faire la proposition au conseil académique de la VUB.
Dans une lettre ouverte, 304 collaborateurs de la VUB, dont 62 professeurs, ont demandé au recteur de l'université une réponse concrète sur la manière dont il répondrait aux exigences de l'occupation étudiante du "Hall Jabalia" sur le campus de la VUB.
Les signataires de cette lettre ouverte soutiennent tous les revendications des étudiants. Ils exigent aussi que la VUB assume la responsabilité de conduire le Conseil interuniversitaire flamand (VLIR) vers un "désinvestissement" des relations académiques et commerciales avec l'entité sioniste.
Les étudiants belges qui occupent des bâtiments de plusieurs universités pour dénoncer l'agression contre Ghaza se sont unis autour d'une déclaration commune, annoncée il y a quelques jours. Les universités concernées sont l'UGent, l'ULiège, la KU Leuven, l'ULB, la VUB, l'UCLouvain et l'UAntwerpen.
Dans leur déclaration conjointe, les étudiants ont présenté une liste de revendications adressées aux universités. Ils demandent notamment que ces institutions mettent en place un boycott académique "total" des établissements et des entreprises complices de la perpétuation de l'apartheid en Palestine occupée.
Fin mai, l'Université libre de Bruxelles (ULB) avait annoncé sa décision de suspendre ses accords et projets institutionnels de recherche avec les universités de l'entité sioniste.
Pas d'alternative à l'UNRWA pour la réponse humanitaire à Ghaza, réitère le chef de l'agence
Le chef de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a réaffirmé mardi qu'il n'y avait pas d'alternative à l'agence onusienne pour la réponse humanitaire indispensable dans la bande de Ghaza, ravagée par une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.
S'exprimant lors de la conférence sur la réponse humanitaire d’urgence à Ghaza, tenue en Jordanie, Lazzarini a déclaré que l'UNRWA est "l'épine dorsale et le cœur battant de la réponse humanitaire à Ghaza", et qu'"il n'y avait pas d'alternative" à cette agence onusienne.
Il a renouvelé un appel urgent à "mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat, à renforcer la réponse de la communauté internationale à la catastrophe humanitaire générée par la guerre qui a débuté en octobre dernier et à améliorer le soutien opérationnel et logistique pour répondre aux immenses besoins humanitaires de la population de Ghaza".
Lazzarini a également exhorté à "préparer un relèvement rapide, y compris l'éducation, pour plus de 600 00 enfants actuellement privés d'éducation et sur le point de devenir une génération perdue".
Il a appelé à des actions et à des engagements fermes pour une "réponse collective et coordonnée afin de faire face à la tragédie humanitaire à Ghaza dans l’intérêt de ses civils, dans l’intérêt de la stabilité et d’un avenir meilleur dans la région".