De nouvelles fouilles devraient être lancées au niveau du site de l’homme primitif de Tighennif de la commune de Tighennif (Mascara), vers la fin de l’année en cours, pour approfondir les recherches scientifiques sur ce site archéologique, a-t-on appris, mercredi, du directeur de la Culture et des Arts de la wilaya, Abdelghani Reziki.
M. Reziki a souligné que sa direction envisage, en collaboration avec le Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques, le lancement de cette deuxième fouille sur ce site, vers la fin de cette année.
Il a ajouté que le ministère de la Culture et des Arts a approuvé l'ouverture de ces fouilles et qu'à cet égard, une autorisation sera accordée à une équipe de chercheurs et d'étudiants, sous la supervision du chercheur en Archéologie et participant au Centre, le professeur Mohamed Sahnouni.
L'opération s'inscrit dans la continuité des recherches archéologiques et scientifiques sur le terrain, supervisées par le professeur Sahnouni, qui, avec l'équipe de chercheurs affiliés au Centre, ainsi que des étudiants en Archéologie de plusieurs universités du pays, ont découvert des restes d'os d'animaux, démontrant que l’histoire du site de l’homme primitif de Tighennif remonte à une période comprise entre 1 million et 1,4 million d’années, selon le même responsable.
Le chercheur Sahnouni a réalisé, en compagnie de chercheurs du Centre et 30 étudiants en Archéologie de plusieurs universités du pays, du 23 mai dernier au 12 juin en cours, les 9èmes fouilles au niveau de lieux différents du site de l’homme primitif de Tighennif, portant sur des fouilles et des recherches archéologiques approfondies.
Les fouilles scientifiques ont permis de découvrir un "nombre important" d'ossements d'animaux et de restes de pierres anciennes, qui seront transférés au Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques pour faire l'objet d'une étude scientifique approfondie par une équipe de chercheurs spécialisés et d'étudiants chercheurs, sous la direction du professeur Sahnouni, selon M. Reziki.