Palestine Ghaza : 152 martyrs parmi les journalistes depuis le 7 octobre dernier

Publié par DK NEWS le 21-06-2024, 16h26 | 3

Le bureau des médias de Ghaza a annoncé l'assassinat d'un autre journaliste par des tirs de l'armée sioniste, portant le nombre de martyrs au sein de la corporation à 152 depuis le début du génocide dans la bande de Ghaza.

Le bureau a indiqué, dans un communiqué que "le nombre de journalistes martyrs s'est élevé à 152 journalistes, hommes et femmes, depuis le début de la guerre génocidaire dans la bande de Ghaza le 7 octobre 2023, après la mort en martyr du journaliste Salim Al-Sharafa, présentateur de programme et personnalité médiatique".

La chaîne Al-Aqsa, où il travaillait, a annoncé, à travers les réseaux sociaux, "sa mort dans un bombardement qui l'a visé il y a peu, à l'ouest de la ville de Ghaza".

A plusieurs reprises, les services de presse palestiniens et les organisations de défense des droits de l'homme ont averti que "l'armée sioniste, depuis le début de la guerre contre Ghaza, cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des crimes qu'elle commet à Ghaza".

Les données et statistiques du Comité international pour la protection des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à New York) montrent que la guerre actuelle contre Ghaza est devenue "la plus sanglante pour les journalistes" depuis que le comité a commencé à documenter les meurtres de journalistes dans le monde en 1992.

Le Centre international des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à Washington) a annoncé en février que la guerre contre Ghaza avait connu les plus hauts niveaux de violence contre les journalistes depuis 30 ans.

Depuis le 7 octobre dernier, l'entité sioniste mène une guerre contre Ghaza qui a fait plus de 123 000 victimes entre martyrs et blessés, en plus de milliers de disparus.

 

                     Ghaza : grave pénurie de nourriture et de lait pour les bébés (ONU)

 

Des centaines de milliers de Palestiniens déplacés dans le sud de la bande de Ghaza souffrent d'une grave pénurie de nourriture et de lait maternisé pour les bébés, et rencontrent un accès insuffisant aux abris, à la santé, à l'eau et à l'assainissement, alertent jeudi des missions d'évaluation de l'ONU, alors que les bombardements sionistes se poursuivent contre l'enclave.

La situation humanitaire dans le sud de Ghaza "se détériore rapidement" pour les dizaines de milliers de Palestiniens déplacés qui s'entassent dans une "zone très encombrée le long de la côte" sous une "chaleur estivale brûlante", tandis que les agressions ont rendu "presque impossible" la mission des travailleurs humanitaires de répondre aux besoins croissants.

Il s'agit là de certains avertissements sur la crise humanitaire à Ghaza contenus dans le dernier rapport de situation du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

Ces conclusions sont le fruit de récentes évaluations des Nations Unies menées par l'OCHA entre le 7 et le 14 juin. Elles ont porté sur quatre sites de déplacement à Deir al Balah, deux à Khan Younis et deux dans la zone d'Al Mawasi à Rafah.

L'Agence onusienne signale également que dans les camps de personnes déplacées du centre et du sud de Gaza, "de nombreux ménages déclarent n'avoir qu'un seul repas par jour, certains n'ayant qu'un repas tous les deux ou trois jours". Ils dépendent essentiellement du pain, du partage de la nourriture avec d'autres familles et du rationnement des stocks. Il y a également un manque criant de lait et de lait maternisé pour les bébés et de suppléments nutritionnels pour les enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent, a-t-on averti.

Ces chiffres inquiétants interviennent alors que l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, estime qu'il ne reste que 65.000 personnes à Rafah, où 1,4 million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion de la ville par l'armée sioniste.

En outre, l'accès à l'eau est extrêmement faible. Les Ghazaouis sont obligés de recourir à l'eau de mer pour les usages domestiques, y compris pour les nouveau-nés. Les enfants sont ainsi contraints d'effectuer des "tâches pénibles et risquées", telles que la collecte d'eau et de nourriture, tout en s'exposant au risque omniprésent de munitions non explosées, selon l'OCHA.