Après un infarctus, évitez d'être trop irritable

Publié par DK NEWS le 25-06-2024, 13h48 | 1

Après un infarctus, les personnes irritables ou faisant preuve de mauvais caractère augmentent leur risque de décéder d'une seconde crise cardiaque dans les 24 mois qui suivent.

L'irritabilité, facteur de risque de deuxième infarctus ? C'est ce qu'affirment les chercheurs de l'Université du Tennessee (Etats-Unis) dans les conclusions d'ue étude publiées aujourd'hui dans la revue de la Société européenne de cardiologie. Cette étude suivie pendant 24 mois les 2321 survivants d'une crise cardiaque. Selon le Dr Tracey Vitori, auteur principal de l'étude, les patients qui sont dits "hostiles", c'est-à-dire qui sont sarcastiques, cyniques, exemplaires de ressentiment, impatients ou irritables, ont plus de risques de décéder d 'un deuxième infarctus dans les 24 mois suivant le premier.

Alors que les patients qui souffrent d'anxiété ou de dépression sont suivis lorsqu'ils souffrent d'un trouble cardiaque, l'irritabilité est un état émotionnel peu suivi. Ou encore, "l'hostilité est liée aux maladies cardiovasculaires depuis les années 1950, mais nous ne comprenons toujours pas pleinement pourquoi" souligne le médecin. "L'ajout d'une évaluation de l'hostilité permet d'identifier les patients à risque de décès prématuré".

 

6 CHOSES SAVOIR SUR LE COEUR DES FEMMES

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez la femme, la deuxième chez l'homme.

Les problèmes cardiaques surviennent 10 ans plus tôt chez l'homme que chez la femme. En effet, les œstrogènes des femmes ont un effet protecteur. Le nombre d'infarctus est en baisse chez les hommes mais en augmentation chez les femmes.

Les artères féminines sont plus fines et plus fragiles. Elles se bouchent et se déchirent donc plus facilement, et sont également plus difficiles, voire impossibles à réparer.

Les femmes meurent davantage lors d'une première crise cardiaque que les hommes (50 % contre 30 %). Ensuite, leur risque d'insuffisance cardiaque est de 14 % plus élevé.

11 % des femmes qui font un infarctus ont - de 50 ans (contre 4 % il ya 20 ans). L'âge moyen a aussi baissé (63 ans). Plus de 6 fois sur 10 les infarctus qui surviennent chez la femme de moins de 50 ans sont dus au tabac.