La propagation du mpox (variole du singe) en Afrique doit être combattue de toute urgence, a déclaré mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que des scientifiques mettaient en garde contre les dangers d'une nouvelle souche se propageant dans une partie difficile d'accès en République démocratique du Congo (RDC).
"Il existe un besoin crucial de répondre à la récente augmentation des cas de mpox en Afrique", a déclaré Rosamund Lewis, responsable technique de l'OMS pour le mpox, dans une note d'information adressée aux journalistes.
Dans un autre point de presse, John Claude Udahemuka, qui a travaillé sur une épidémie dans la province du Sud-Kivu en RDC, a déclaré que "la souche qui s'y propage était extrêmement dangereuse, avec des taux de mortalité d'environ 5 % chez les adultes et de 10 % chez les enfants".
Cette année, environ 7 850 cas de mpox ont été signalés en RDC et 384 décès, selon les décomptes de l'OMS à la fin du mois de mai.
Mpox est endémique dans certaines régions d’Afrique depuis des décennies, et une version plus bénigne du virus s’est propagée à l’échelle mondiale en 2022, ce qui a incité l’OMS à déclarer une urgence de santé publique, désormais terminée.