La crise climatique pousse les catastrophes à de nouveaux niveaux record de destruction, a déclaré le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, dont la famille fait partie des victimes de l'ouragan Beryl qui a dévasté son île natale de Carriacou (Grenade).
"La crise climatique va de mal en pis, et plus vite que prévu", ce qui nécessite en réponse "une action climatique bien plus ambitieuse de la part des gouvernements et des entreprises", a alerté le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dans la nuit de lundi à mardi.
"Qu'il s'agisse de ma terre natale de Carriacou, aujourd'hui frappée par l'ouragan Beryl, ou des canicules et des inondations qui frappent les communautés de certaines des plus grandes économies du monde, il est clair que la crise climatique pousse les catastrophes à de nouveaux niveaux record de destruction", a affirmé M. Stiell.
Inondations, sécheresses, canicules... "Des catastrophes d'une ampleur qui relevait de la science-fiction deviennent des faits météorologiques", et le réchauffement climatique causé par l'activité humaine est le "coupable principal", a dénoncé le haut responsable onusien.
"Ces coûts climatiques colossaux - humains et économiques - ont désormais atteint le niveau d'une menace grave pour la sécurité nationale de chaque Nation", a-t-il ajouté.