Palestine Cisjordanie occupée : au moins 22 Palestiniens arrêtés par les forces d'occupation sionistes

Publié par DK NEWS le 02-07-2024, 17h46 | 2

Les forces d'occupation sionistes ont arrêté, dans la nuit de lundi à mardi, au moins 22 Palestiniens dans différents gouvernorats relevant de la Cisjordanie occupée, a indiqué mardi le Club des prisonniers palestiniens.

Depuis lundi soir, les forces d'occupation sionistes ont arrêté au moins 22 citoyens de plusieurs gouvernorats de Cisjordanie, dont un enfant et des anciens détenus, précise le Club des prisonniers palestiniens dans un communiqué.

Les arrestations se sont concentrées dans les gouvernorats de Naplouse, Ramallah, Jénine, El Khalil, Beit Lehm, Tobas et El Qods, accompagnées de raids et d'abus généralisés, de menaces contre les détenus et leurs familles, ainsi que de vandalisme et de destruction de maisons de citoyens.

Le Club des prisonniers a souligné que le nombre des arrestations en Cisjordanie occupée après le 7 octobre a atteint plus de 9490, tous segments de la société palestinienne confondus, notant que ce nombre inclut ceux qui ont été arrêtés à leur domicile, à travers les points de contrôle militaires, ceux qui ont été forcés de se rendre sous la pression, et ceux qui ont été retenus en otage.

Parallèlement à leur agression contre Ghaza, l'armée et les colons sionistes ont intensifié leurs attaques en Cisjordanie, depuis le 7 octobre dernier, y compris à El Qods-Est, entraînant la mort en martyrs de 533 Palestiniens et environ 5 200 blessés, selon les autorités palestiniennes.

 

     Ghaza : danger des bombes sionistes non explosées pour les enfants Palestiniens (ONU)

Des agences humanitaires des Nations Unies ont alerté mardi sur le sort des enfants palestiniens, qui risquent d’être tués ou gravement blessés par des bombes non explosées disséminées dans la bande de Ghaza, par les forces d'occupation sioniste, alors que le risque de propagation du choléra suscite déjà de plus en plus de préoccupations.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) prévient que ces engins non explosés constituent toujours une menace sérieuse dans tout Ghaza, y compris pour les déplacés et les gens qui essayent de retourner dans leurs zones d’origine.

"Les enfants sont particulièrement en danger", a dit l’OCHA, rappelant ce dernier incident de samedi 29 juin dernier, quand une fillette de neuf ans est tombée en martyr, et trois autres enfants ont été blessés par des engins non explosés à Khan Younès.

Le 5 juin, six enfants ont été blessés par ce même type d’explosion près de l’université Al Aqsa, dans l’ouest de Khan Younes. Le 31 mai, un palestinien déplacé et ses deux enfants ont été blessés dans une école du sud de Khan Younes, a fait savoir l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Selon le Service d’action contre les mines des Nations unies (UNMAS), au moins 10 % des munitions sont potentiellement inopérantes, ce qui signifie qu’une grande partie des centaines de milliers de tonnes de débris à Ghaza contiennent des explosifs.

 Plus largement, l’UNRWA qualifie d'"apocalyptiques" les conditions de vie dans l’enclave palestinienne, avec notamment des bâtiments réduits à l’état de ruines, des approvisionnements minimes et des palestiniens pratiquement sans eau potable.

 Comme pour aggraver les choses, des piles d’ordures et d’eaux usées continuent de s’accumuler à Ghaza, pourrissant dans la chaleur près des sites de déplacement. L’odeur nauséabonde est si envahissante qu’elle provoque des nausées, a rapporté le Directeur de la planification de l’UNRWA, Sam Rose.

Dans des conditions sanitaires "désespérées", la chaleur extrême et le manque d’eau potable continuent d’alimenter la propagation des maladies infectieuses, aggravant le fardeau qui pèse sur des établissements de santé déjà débordés et manquant cruellement de ressources.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les taux d’infections diarrhéiques sont déjà 25 fois plus élevés. Au fur et à mesure que la situation s’aggrave, on craint de plus en plus que le choléra ne se répande, "ce qui aggraverait encore les conditions de vie inhumaines", a averti l’UNRWA.

               

 

   Agressions sionistes : près de 84.000 Palestiniens nouvellement déplacés de Ghaza et Rafah

 

Environ 84.000 Palestiniens ont été nouvellement déplacés de certaines parties de Rafah et l'est de la ville de Ghaza en quelques jours, alors que les agressions sionistes contre l'enclave se poursuivent depuis octobre dernier, ont indiqué lundi des agences humanitaires de l'ONU.

Près de 10.600 ont trouvé refuge dans 27 endroits, dont des écoles de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), où des points de santé provisoires sont disponibles et sont de plus en plus sollicités pour faire face à la demande, estime l'agence onusienne. 

D'autres Palestiniens sont hébergés dans des écoles publiques, des bâtiments et des espaces ouverts, a précisé à ONU Info la porte-parole de l'UNRWA, Louise Wateridge.

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) faisait état vendredi, de nouveaux mouvements de Palestiniens à l'est et le nord-est de la ville de Ghaza.

L'UNRWA a décrit comme "apocalyptique" la destruction des zones touchées par les bombardements sionistes, alors que la plupart des Palestiniens ont perdu leur maison, entièrement ou partiellement.

"De nombreuses personnes ont perdu des membres de leur famille. Les femmes enceintes et les personnes handicapées sont parmi les plus vulnérables, car elles ne peuvent pas se déplacer facilement lors des déplacements forcés", a ajouté Mme Wateridge, alertant sur les milliers d'enfants non accompagnés et séparés de leur famille qui "suscitent une grande inquiétude".

De plus, les difficultés d'accès, l'insécurité et les hostilités des agressions sionistes, en cours depuis 10 mois, ont continué à "entraver de manière significative", l'acheminement de l'aide et des services humanitaires essentiels dans la bande de Ghaza, selon la dernière mise à jour d'OCHA.

               

 

Des travailleurs de l’ONU mettent en garde contre un scénario apocalyptique au nord de Ghaza

 

Des travailleurs humanitaires de l'Organisation des Nations unies ont décrit lundi comme apocalyptique la situation dans la ville de Ghaza, au nord de l'enclave, où plus de 84.000 personnes ont récemment quitté leurs foyers.

La représentante de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Louise Wateridge, a déclaré que cet exode coïncidait avec l'augmentation des bombardements sionistes à l'est de la ville, alors que plusieurs chars y ont également été identifiés.

"La plupart des gens ont perdu leur maison, en tout ou en partie, et doivent fuir avec très peu d'affaires, essentiellement ce qu'ils peuvent avoir en main", a-t-elle expliqué dans des déclarations au portail d'information de l'ONU.

Wateridge a cité des témoignages de Palestiniens préoccupés par l'arrivée d'une famine provoquée par le siège sioniste imposé contre les Palestiniens interdisant l'entrée de toute aide alimentaire.

En conséquence, les personnes déplacées sont contraintes de se nourrir de feuilles d'arbres ou de farine pour survivre.

"Les femmes enceintes et les personnes handicapées sont parmi les plus vulnérables, car elles ne peuvent pas se déplacer facilement lors des déplacements forcés. Il existe également une préoccupation quant à des milliers d'enfants non accompagnés ou séparés de leur famille", a-t-elle ajouté.

L'UNRWA s'est déclaré préoccupée par le manque de carburant, d'aide et de sécurité pour maintenir ses opérations, considérées comme les plus importantes pour les Palestiniens déplacés.

L'organisme a mis en garde contre la détresse de son personnel en général, "qui à son tour lutte pour survivre pendant cette guerre".

Selon l'ONU, alors que le point de passage de Rafah est toujours fermé, il est impossible d'acheminer de l'aide humanitaire pour la distribuer à Ghaza en raison de l'absence d'ordre public et de sécurité, ainsi que des hostilités en cours, des routes endommagées, des pénuries de carburant et de restrictions d'accès.

Pendant tout le mois de juin, les autorités de l'occupant sioniste ont autorisé moins de la moitié des 115 missions humanitaires prévues dans le nord de Ghaza.

Plus d'un tiers d'entre elles ont été bloquées, près de 10 % se sont vu refuser l'accès et environ 9 % ont été annulés pour des raisons logistiques, opérationnelles ou de sécurité, a confirmé lundi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Ant?nio Guterres.

 

Ghaza: 250.000 Palestiniens seront contraints de quitter la ville de Khan Younes (UNRWA)

 

L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a estimé mardi que 250.000 Palestiniens seront contraints de quitter la ville de Khan Younes, au sud de la bande de Ghaza, soumise à une agression génocidaire sioniste depuis 270 jours.

"Quelques semaines seulement après que les gens ont été forcés de retourner dans Khan Younes dévasté, (l'occupant sioniste) a émis de nouveaux ordres d'évacuation pour la région", écrit l'UNRWA dans un message publié sur la plateforme X.

"Une fois de plus, les familles sont confrontées à un déplacement forcé. Nous estimons que 250.000 personnes devront quitter (la ville de Khan Younes), malgré l'absence d'endroits sûrs à Ghaza", a déploré l'office onusien.

Lundi, l'armée de l'occupant sioniste a demandé aux habitants de plusieurs zones à l'est de la ville de Khan Younes d'évacuer immédiatement, prétextant qu'il s'agissait de zones de combat.

Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi mardi à 37.925 martyrs et 87.141 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué les autorités palestiniennes de la santé.