Histoire Guerre de libération nationale : l'union du peuple et sa foi en son combat, clés de l'indépendance (moudjahid)

Publié par DK NEWS le 08-07-2024, 18h21 | 2

L'union du peuple algérien et sa foi en son combat sont les clés de l'indépendance nationale le 5 juillet 1962, a souligné, jeudi à Tizi-Ouzou, le Secrétaire général du bureau de wilaya de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), Si Ouali Ait Ahmed.

Cet ancien moudjahid de la wilaya III historique durant la guerre de libération nationale, déclenchée le 1 er novembre 1954, contre le colonisateur français, qui intervenait lors d'une journée d'étude sur la "Mémoire de combattants pour l'écriture de l'histoire d'une grande nation", à la bibliothèque principale de lecture publique, a insisté sur le rôle de l'unité des rangs dans la réussite de la Révolution algérienne.

L'ancien commandant de l'Armée de libération nationale (ALN), Si Ouali Ait Ahmed, qui a retracé l'histoire du combat du peuple algérien depuis l'arrivée des troupes coloniales à Sidi Fredj en 1830 jusqu'au déclenchement de la Révolution le 1er novembre 1954, a noté que l'union autour d'un seul idéal a permis à l'ALN de triompher contre une force coloniale la dépassant  en troupes et en armement.

Il a noté que si les résistances populaires des différentes Zaouïa, dont la Rahmania, Tidjania, El Amaria, El Kadiria, n'ont pas réussi à atteindre leurs objectifs et chasser l'ennemi, c'est parce qu'elles manquaient d'un ingrédient essentiel qui est l'unité des rangs, une idée qui n'avait pas encore germé au début du colonialisme.

La Révolution de novembre 54 a concrétisé, sur le terrain, l'unité des rangs dans le combat. "Les Algériens s'étaient mobilisés comme un seul homme derrière l'ALN qui avait unifié les rangs et c'est ce qui a permis de vaincre une armée de métier et qui avait de l'expérience et une importante force militaire ", a-t-il noté.

"L'union, la confiance en ses compagnons et en ses responsables, la foi en son combat" ont permis aux Algériens d'arracher leur indépendance, a-t-il dit, invitant les jeunes générations à  préserver cette union. "Les moudjahidine ont combattu pour une Algérie une et indivisible et il est du devoir des jeunes générations de préserver cette union en cultivant les valeurs de la fraternité, du travail et  de la confiance, mais aussi en étudiant pour poursuivre l'édification d'une Algérie forte", a-t-il conclu.