Palestine Ghaza : 436 malades atteints de cancer sont morts faute de traitement

Publié par DK NEWS le 09-07-2024, 17h29 | 2

Au moins 436 patients atteints de cancer sont décédés en raison du manque de traitement dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre, selon les autorités sanitaires palestiniennes.

Le ministère de la Santé à Ghaza a annoncé lundi "la mort de 436 patients atteints de cancer en raison du blocus imposé par l'occupation sur l'entrée des secours et du manque de soins nécessaires à fournir aux patients depuis le déclenchement de la guerre en octobre dernier".

La fermeture du passage de Rafah par l'entité sioniste a empêché l'évacuation médicale d'au moins 2 000 patients, a déclaré fin juin l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

"Au moins 10 000 personnes ont besoin d'être évacuées de Ghaza", selon l'agence onusienne qui ajoutait que c'était "une sous-estimation du nombre nécessitant des soins intensifs pour des traumatismes de guerre et des maladies chroniques".

 

Ghaza: un demi-million de personnes confrontées à des "niveaux de faim catastrophiques" (PAM)

 

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué lundi qu'"un demi-million de personnes dans la bande de Ghaza sont confrontées à des niveaux de faim catastrophiques".

Le programme des Nations Unies a ajouté, dans un message sur son compte sur la plateforme "X", que les familles palestiniennes à Ghaza ne reçoivent souvent pas des rations alimentaires complètes de manière continue.

"Un accès peu fiable à l'aide humanitaire et des stocks limités empêchent les familles de Ghaza d'obtenir les rations alimentaires dont elles ont besoin", a expliqué le PAM.

En juin dernier, l'agence onusienne a fourni une aide à un million de personnes, mais elle estime que cela n'est "pas suffisant".

Le programme de l'ONU a conclu en réitérant l'appel à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza.

Depuis le 7 octobre dernier, l'entité sioniste mène une agression dévastatrice contre Ghaza qui a fait plus de 126 000 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et de famine qui ont coûté la vie à des dizaines d'enfants.

               

Ghaza: le Croissant-Rouge palestinien met en garde contre d'éventuelles épidémies

 

La Société du Croissant-Rouge palestinien a mis en garde lundi contre d'éventuelles épidémies parmi les personnes déplacées à Ghaza, soumise à une guerre génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2023.

La société de secours palestinienne a souligné "les graves pénuries de carburant qui l'ont contraint à interrompre le fonctionnement de 18 de ses ambulances, suscitant des inquiétudes quant à la propagation de maladies parmi les personnes déplacées".

Dans un communiqué, le Croissant-Rouge de Ghaza a appelé la communauté internationale à "contraindre d'urgence l'occupation à respecter le droit international" et souligné "la nécessité impérieuse d'une intervention immédiate pour éviter une catastrophe humanitaire".

Il s'est félicité, à cette occasion, d'avoir réussi à briser le siège imposé au nord de Ghaza, malgré les attaques répétées des forces d'occupation contre ses équipes.

               

Le Croissant-Rouge palestinien annonce que tous ses centres médicaux à Ghaza sont hors service

 

Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé mardi que tous ses centres médicaux à Ghaza étaient hors service en raison des ordres d'évacuation des forces d'occupation sionistes dans de nombreux quartiers de la ville.

Dans un communiqué, le Croissant-Rouge palestinien a indiqué que tous ses centres médicaux et cliniques d'urgence dans le gouvernorat de Ghaza étaient hors service, "en raison des évacuations forcées imposées par l'occupant dans diverses zones du gouvernorat (de Ghaza) où se trouvent ces centres médicaux et cliniques".

Tôt mardi, l'hôpital Al-Ahli, dans la ville de Ghaza, a également déclaré avoir été contraint par l'armée d'occupation sioniste de fermer ses portes après que ses environs ont été la cible de tirs sionistes.

La direction de l'hôpital a déclaré que tous les patients et les personnes déplacées ont été contraints de quitter l'hôpital, ce qui les a exposés aux attaques des forces sionistes.

L'armée d'occupation sioniste a effectué une série de frappes aériennes dans les environs de l'hôpital, rendant impossible l'accès à celui-ci.

Lundi, l'armée d'occupation a ordonné aux habitants de plusieurs quartiers de la ville de Ghaza de quitter les lieux, alors qu'elle menait des raids dans plusieurs zones de l'est et du sud de la ville de Ghaza.

Au cours de son agression génocidaire sur Ghaza, qui en est à son neuvième mois, l'entité Sioniste n'a eu de cesse de cibler des installations civiles telles que des écoles, des hôpitaux et des lieux de culte. Selon les règles de la guerre, ces installations sont protégées contre toute atteinte, car les attaques les ciblant pourraient être qualifiées de crimes de guerre.

Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, l'entité Sioniste s'est attirée les foudres de la communauté internationale en poursuivant son offensive brutale contre la bande de Ghaza, depuis le 7 octobre 2023.

Près de 38 200 Palestiniens sont tombés en martyrs depuis lors, principalement des femmes et des enfants, tandis que plus de 87 900 autres ont été blessés, selon les autorités locales sanitaires.

Neuf mois après le début de l'agression barbare, de vastes étendues de Ghaza sont réduites à l'état de ruines et soumises à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.

L'entité Sioniste est poursuivie pour crime de génocide devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de mettre immédiatement fin à son opération militaire dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier.

 

Ordres d'évacuation de la ville de Ghaza : L'OMS souligne la gravité de la crise sanitaire dans l'enclave palestinienne

 

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a tiré la sonnette d'alarme sur une aggravation de la crise sanitaire dans la bande de Ghaza, suite à de nouveaux ordres d'évacuation de la ville émanant des forces d'occupation sionistes, ont rapporté des médias.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, a souligné la gravité de l'impact de ces ordres sur les services sanitaires, déjà limités dans la région.

"Il n'y a vraiment aucun endroit sûr à Ghaza", a-t-il déclaré, dans un communiqué, ajoutant que "les dernières informations relatives aux ordres d'évacuation de la ville de Ghaza vont encore entraver les prestations de soins vitaux, déjà très limitées".

L'OMS a signalé que des hôpitaux clés sont hors service. Les patients de ces hôpitaux se sont vus contraints d'évacuer d'eux-mêmes les lieux, ont reçu une autorisation de sortie anticipée ou ont été transférés vers d'autres établissements de soins.

Les hôpitaux Kamal Adwan et Indonésien, qui prennent désormais en charge ces patients, sont confrontés à de graves pénuries de carburant, de lits et de matériel médical de traumatologie.

L'hôpital indonésien fonctionne actuellement au triple de sa capacité, luttant pour faire face à l'afflux de patients.

L'hôpital Al-Helou, situé dans les blocs touchés par l'ordre d'évacuation, continue de fonctionner, mais partiellement.

Quant aux hôpitaux As-Sahaba et Al-Shifa, situés à proximité des zones d'évacuation, ils restent fonctionnels pour l'instant, bien que leur statut soit précaire en raison de leur proximité avec les zones de conflit.

En outre, six antennes médicales et deux centres de premiers soins se trouvent dans les zones d'évacuation, ce qui met encore plus à rude épreuve l'infrastructure médicale du territoire palestinien assiégé.

Dr Ghebreyesus a mis en garde contre le fait que ces installations médicales essentielles pourraient rapidement devenir inutilisables, en raison de l'agression sioniste ou des obstacles à l'accès.

L'OMS a appelé à un cessez-le-feu afin que l'aide médicale puisse atteindre les personnes qui en ont cruellement besoin et que les blessés puissent recevoir les soins appropriés.