Pétrole : Le Brent en hausse à 82,72 dollars

Publié par DK NEWS le 23-07-2024, 17h36 | 3

Les prix du pétrole montaient légèrement mardi, poussés par les incendies de forêts au Canada, l'attention des investisseurs restant toutefois absorbée par les données économiques américaines à venir cette semaine.

Vers 10h30, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre prenait 0,39%, à 82,72 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 0,34% à 78,67 dollars.

"Le marché continue d'évoluer latéralement" (en très légère hausse), commentent des analystes soulignant que "l'attention se porte plutôt sur les signaux macroéconomiques et sur la possibilité d'une réduction des taux d'intérêt américains".

Tous les regards des investisseurs convergent en effet vers l'indice PCE de juin sur l'inflation aux Etats-Unis, la mesure préférée de la Réserve fédérale (Fed) pour le suivi de l'inflation. Il doit être publié vendredi.

Les marchés attendent également la publication du PIB américain pour le deuxième trimestre jeudi.

Ces données économiques pourraient donner des indices aux marchés sur le futur de la politique monétaire de la Fed cette année, notamment sur le début des baisses de taux.

Un environnement de taux élevés a tendance à peser sur la croissance économique et à doper le dollar, décourageant les achats de pétrole.

A l'inverse, des taux moins élevés soulagent l'économie et diminuent le rendement d'une devise et donc son attractivité auprès des investisseurs, profitant au brut libellé en dollar.

En parallèle, les incendies de forêts au Canada et les réductions prévues des stocks de pétrole brut et d'essence aux Etats-Unis maintiennent la tendance à la hausse des prix, affirment des analystes.

La tendance haussière reste cependant tempérée par la croissance chancelante de la deuxième économie mondiale, après une série d'indicateurs économiques décevants.

La Chine fait toujours face à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, et un an et demi après la levée des restrictions sanitaires qui pénalisaient l'activité, la reprise post-Covid tant espérée a été brève et moins robuste qu'escompté.